"L'économie générée par notre football féminin n'atteint pas encore celle des hommes" : Marinette Pichon vous a répondu
L'ancienne attaquante, auteure de 81 buts sous le maillot tricolore, répond à vos questions mardi à partir de 16 heures.
Ce qu'il faut savoir
"On peut passer à autre chose." Corinne Diacre, la sélectionneuse des Bleues, n'a pas pris un plaisir énorme à suivre le tristounet France-Nigeria (1-0), lundi 17 juin, et se projette déjà sur la suite de la Coupe du monde féminine de football, avec le Brésil, l'Italie ou l'Australie en huitième de finale au Havre dimanche 23 juin. Après une entame enthousiasmante face à de faibles Coréennes (4-0), un match solide mais moins emballant face à la Norvège (2-1), la prestation face au Nigeria a semé la graine du doute dans l'esprit des millions de supporteurs des Françaises. Qui mieux que Marinette Pichon, meilleure buteuse de l'histoire de l'équipe de France, pour répondre à vos questions ?
L'ombre d'un doute. Les Bleues ont connu une baisse de régime après une entame en fanfare. Depuis deux matchs, les transmissions sont moins rapides, les occasions plus rares, et il faut s'en remettre à l'arbitrage (vidéo ou pas) pour marquer des buts sur penalty. Faut-il s'en inquiéter alors que les matchs à élimination directe commencent ? Ou voir le verre à moitié plein, avec la solidité défensive des Bleues qui augure du meilleur pour aller loin ? Avec ses 112 sélections sous le maillot tricolore, Marinette Pichon a forcément son avis sur la question.
Les Etats-Unis à l'horizon. Corinne Diacre n'a jamais caché sa stratégie. Entretenir une bonne dynamique, tout gagner sur son passage, et ne pas faire de savants calculs pour éviter les gros et une partie de tableau difficile. Ce qui implique de retrouver sur sa route l'ogre américain dès les quarts de finale, le 28 juin au Parc des Princes. La sélectionneuse se veut sûre de son fait : "On avait un objectif de remporter nos trois matchs, c'est chose faite ce soir. Dans la difficulté, mais c'est comme ça qu'on se construit. (...) Ce n'est pas le moment de chercher ce qui ne va pas."