"Blaise, c'est un leader" : Blaise Matuidi prêt à rejouer les tauliers face au Pérou en Coupe du monde

L’équipe de France de football est à Ekaterinebourg, la ville la plus à l’Est retenue pour cette Coupe du monde en Russie, pour affronter le Pérou, jeudi 21 juin, pour leur deuxième match dans ce Mondial. Après avoir fait confiance à la jeunesse face à l’Australie (2-1), Didier Deschamps doit faire appel à un peu plus d’expérience : Olivier Giroud mais aussi Blaise Matuidi devraient faire leur retour dans le onze des Bleus.

Blaise Matuidi, 31 ans, est devenu au fil des années l’un des cadres de cette équipe de France. C’est l’un des six rescapés du Brésil il y a quatre ans, et un des tauliers des Bleus. Et même s’il a débuté ce Mondial sur le banc, il a conscience de sa chance : "Je suis encore très heureux de faire partie des 23 et d’être ici. Après, le coach fait des choix et ça n’est jamais facile pour lui, mais ça reste un grand plaisir d’être dans cette Coupe du monde et d’être là." 

C’était un rêve qu’on avait quand on était gamin, aujourd’hui on a cette chance et ce bonheur-là donc on profite un maximum, on prend du plaisir.

Blaise Matuidi

à franceinfo

Le retour de Blaise Matuidi peut faire du bien à ces Bleus qui ne communiquent pas assez sur le terrain, car tout le monde l’écoute : "Je me dois bien sûr de dire les choses, positives la plupart du temps. Si c’est négatif, je le dis aussi. Ça passe bien, mais parfois ça peut passer moins bien. On essaie d’être des relais pour le groupe."

"Blaise, c'est un leader"

Du haut de ses 31 ans et ses 68 sélections, Blaise Matuidi est un exemple pour les jeunes, et notamment pour le petit nouveau, Benjamin Pavard : "Il a des mots forts, il sait nous motiver. Blaise, c’est un leader. Il a l’habitude de toujours jouer, il se retrouve sur le banc, c’est normal qu’il soit déçu. Il a prouvé en rentrant [contre l'Australie] qu’il ne lâchait rien, qu’il mouille le maillot à fond."   

Cela fait huit ans maintenant que Blaise Matuidi porte le maillot bleu, depuis septembre 2010, juste après le désastre de Knysna.