Coupe du monde 2018 : les Belges reviennent de loin contre le Japon (3-2) et rejoignent le Brésil en quarts de finale
L'armada belge, meilleure attaque de la phase de poules avec neuf réalisations, ne doit pas sous-estimer, lundi en 8es de finale, son adversaire. Le Japon est en effet dans une bonne dynamique depuis l'arrivée d'un nouveau sélectionneur.
Ce qu'il faut savoir
Un match fou. Après avoir été menée 2-0, la Belgique s'est imposée contre le Japon (3-2), lundi 2 juillet. Les Diables rouges rejoignent ainsi le Brésil en quarts de finale de la Coupe du monde. "C'est notre moment de briller, c'est sûr." Interrogé à la veille du 8e de finale, le Belge Eden Hazard avait assumé le statut de favori, mais il ne s'attendait sans doute pas à tomber sur une équipe aussi coriace.
Renversement de situation. Après deux but japonais signés Haraguchi et Inui, les Belges ont montré du caractère en revenant au score grâce à Vertonghen et Fellaini, avant d'inscrire sur le fil du temps réglementaire (94e minute) le but de la victoire grâce à Chadli.
La Belgique, l'outsider qui fait peur à tout le monde. Meilleure attaque de la compétition avec 12 buts et seule équipe avec l'Uruguay et la Croatie à avoir remporté trois matchs sur trois en phase de poules, les Diables rouges ont impressionné les observateurs au point d'apparaître comme de sérieux outsiders.
Un trident offensif en pleine bourre. Entraîné par Thierry Henry, le trio Hazard-Lukaku-Mertens (que les journalistes spécialisés surnomme HLM avec un esprit taquin) semble impossible à arrêter. Depuis le 1er septembre 2016, les trois hommes ont inscrit la bagatelle de 40 buts en 73 matchs avec la Belgique.