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Coupe du monde 2018 : pourquoi l'égalisation de l'Espagne est entachée d'une erreur d'arbitrage

La Roja a profité d'un flottement dans l'arbitrage à la fin de son match contre le Maroc, ce qui lui a permis d'égaliser et de prendre la tête du groupe B devant le Portugal.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 26/06/2018 13:06 Mis à jour le 26/06/2018 14:05

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Le premier but espagnol, marqué par Isco, était lui bien valable lors du match Iran-Maroc, le 25 juin 2018, à Kaliningrad, en Russie.  (OZAN KOSE / AFP) — Le premier but espagnol, marqué par Isco, était lui bien valable lors du match Iran-Maroc, le 25 juin 2018, à Kaliningrad, en Russie. (OZAN KOSE / AFP)

L'arbitrage vidéo ne supprime pas les injustices. Le match de Coupe du monde Maroc-Espagne, disputé lundi 26 juin, en est la preuve. Menée par le Maroc 2 buts à 1, la Roja a profité d'une erreur d'arbitrage pour égaliser à la 91e minute. Certes, cette injustice ne change rien pour le Maroc, déjà éliminé avant même le début du match, mais elle permet à l'Espagne de prendre la première place du groupe B aux dépens du Portugal.

Sur le résumé du match, disponible sur le site de TF1, vous constaterez que le but égalisateur a été accordé grâce à l'arbitrage vidéo. L'arbitre assistant avait dans un premier temps levé son drapeau pour une position de hors-jeu de Iago Aspas, mais la vidéo a permis à l'arbitre d'accorder le but en constatant que le joueur espagnol était sur la même ligne que la défense marocaine.

Mauvais côté pour le corner

Le problème de ce but est à chercher quelques secondes plus tôt. Profitant d'un moment de flottement du corps arbitral, les Espagnols Isco et Carvajal ont choisi de jouer rapidement un corner sur le coin gauche du but marocain. Or, le ballon était sorti à la droite du gardien. Et les règles de la Fifa (voir la loi 17) sont très claires sur ce point : "Le ballon doit être positionné dans la surface de coin la plus proche de l’endroit où le ballon a franchi la ligne de but."

L'arbitre aurait donc dû demander aux Espagnols de retirer le corner du bon côté. Après le match, le sélectionneur du Maroc, Hervé Renard, avait d'ailleurs du mal à cacher sa colère : "Donc on attend le corner d’un côté, mais il est joué de l’autre. Est-ce que c’est autorisé ? Sincèrement, je ne peux pas vous dire. Si cela ne l’est pas, c’est une énorme erreur d’arbitrage."

L'arbitrage vidéo n'aurait pas pu aider dans cette situation, car il doit être utilisé dans seulement quatre cas (déterminer la validité d'un but, accorder un penalty, attribuer un carton rouge ou identifier un joueur), mais le dispositif n'est pas prévu pour déterminer la position du corner.