Coupe du monde : battue par le Chili (0-2), l'Espagne éliminée dès son deuxième match
Déjà étrillée lors du premier match par les Pays-Bas (5-1), la Roja a de nouveau été battue, mercredi soir, par le Chili (0-2).
C'est une énorme surprise. Championne du monde en 2010 et championne d'Europe en 2012, l'Espagne a été éliminée dès le premier tour de la Coupe du monde, en essuyant une deuxième défaite consécutive, mercredi 18 juin, au stade Maracana de Rio de Janeiro.
Après les Pays-Bas, une absence totale de réaction
Déjà étrillée par les Pays-Bas (5-1) lors du premier match, la Roja a subi la loi d'une autre Roja, le Chili (0-2). Les Chiliens ont ouvert la marque dès la 20e minute, avant de doubler la mise juste avant la mi-temps (43e). Jamais les Espagnols n'ont été en mesure de revenir au score. La sélection a encore été lâchée par deux stars, Iker Casillas, à nouveau passé au travers contre le Chili, et Xabi Alonso, loin de son niveau.
Même s'il lui reste encore un match à jouer – face à l'Australie –, l'Espagne ne pourra plus se qualifier pour la phase finale de la compétition. Dans ce groupe B, le Chili et les Pays-Bas, en revanche, ont déjà leur ticket pour les huitièmes de finale.
Le 4e champion en titre de l'histoire éliminé en poules
Tenants du titre et pourtant éliminés dès le premier tour, les partenaires d'Iker Casillas rejoignent dans les annales du foot le Brésil de 1966, la France de 2002 et l'Italie de 2010. Dès la fin du match, le quotidien El Mundo ouvrait son site internet sur "l'échec mondial" de la sélection espagnole, tandis que le quotidien sportif Marca résumait simplement : "¡Estrellados!" (Brisés !).
Les Chiliens bénéficient d'une immense ferveur populaire
Après 2010, le Chili va accéder pour la deuxième fois consécutive aux huitièmes de finale. Comme face à l'Australie (3-1), les Chiliens ont montré qu'ils avaient de solides arguments, notamment un dispositif bien en place, au service de brillantes individualités comme Arturo Vidal, Mauricio Isla ou Eduardo Vargas. Autre atout pour cette autre Roja : une colonie impressionnante de supporters passionnés. L'enthousiasme a même débordé, puisqu'une centaine d'entre eux ont tenté de forcer les portes du Maracana avant le coup d'envoi, faute de billet.
>> Retrouvez les images du match sur le site de la FIFA.
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