Coupe du monde : les salariés devant l'écran
Les salariés ont souvent vécu l'événement au bureau, avec leurs collègues. Certaines entreprises ont carrément adapté les plannings aux matchs de la Coupe du monde.
Ces salariés n'ont pas fini leur journée : ils sont au travail, et ils sont payés. Les plus scrupuleux ont pris leur ordinateur, mais ce n'est pas le cas du jeune dirigeant de cette entreprise qui semble prendre du bon temps. Depuis le début de la compétition, cette start-up spécialisée dans la finance participative vit au rythme du mondial. Quand la France ne joue pas, la plupart des salariés restent concentrés, sauf quelques passionnés, qui tentent de suivre la plupart des matchs. "La patronne n'est pas là, mais elle cautionne, tant qu'on travaille un minimum, on a le droit de regarder les matchs à fond", explique un salarié.
"Créer plus de lien dans les équipes"
Ils ont aussi le droit de parier ensemble sur les matchs. Ici, un tiers des salariés se prête au jeu des pronostics. La mise est de 15 euros par salarié, soit 200 euros pour le gagnant à la fin du mondial. "Nos priorités, c'est le foot", plaisante une salariée. Une petite salle télé est même réservée aux supporters. Le patron, Vincent Touboul-Flachaire, président fondateur de Gooded SAS, en fait partie, même si cela n'est pas forcément bon pour la productivité de ses équipes. Mais pour lui, "ça permet de créer plus de lien dans les équipes, donc sur du court terme, peut-être que c'est un petit peu aux dépens du travail, mais sur du moyen ou long terme, on y gagne, parce qu'on créer une cohésion d'équipe". Et la cohésion est encore plus forte quand ce sont les Bleus qui jouent et qui marquent un but.
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