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Echec des Bleus : Escalettes et Domenech s'expliquent devant les députés

Raymond Domenech et Jean-Pierre Escalettes se sont expliqués ce matin devant les députés de la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale. Des députés qui tentaient d'en savoir plus sur les causes de l'échec français lors de la Coupe du monde. Échec sportif et échec moral avec une série de bourdes. Une audition à huis clos qui n'a apparement pas donné grand chose.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 07/05/2014 16:22

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Pour le patron des députés UMP, Jean-François Copé, cette audition de l'ex-sélectionneur des Bleus, Raymond Domenech, et du président démissionnaire de la Fédération française de football, Jean-Pierre Escalettes, a été "une séance un peu triste".

Une audition qui a révélé de "nombreux dysfonctionnement de gouvernance et de management". Selon le député UMP Lionel Tardy, qui a retranscrit une partie des débats sur le site Twitter Jean-Pierre Escalettes a estimé que le "modèle associatif pur et dur est dépassé en terme de gestion".

Pas de révélations, ni d'explications précises, sur l'exclusion de Nicolas Anelka ou la grève des joueurs. "On est sur de l'humain, ça marche ou pas. La Une de L'équipe a tout déclenché ", selon Raymond Domenech, cité par Lionel Tardy.
_ Le député UMP Renaud Muselier a de son côté indiqué "n'avoir rien appris" à
l'issue des ces auditions. Le député de la majorité Bernard Debré s'est dit "un peu déçu", ne comprenant pas le huis clos de cette audition.

Seule confirmation qui est ressortie des discussions. Si Raymond Domenech n'a pas serré la main du sélectionneur brésilien de l'Afrique du sud à l'issu de la rencontre, c'est qu'il voulait "marquer le coup par rapport à ce que l'entraîneur de l'Afrique du Sud avait pu dire à propos de la main de Thierry Henry contre l'Irlande en novembre dernier" a expliqué Jean-François Copé.

La Fifa, Fédération internationale du football, observe en ce moment cette agitation politique autours de l'équipe de France avec attention. Elle prohibe en effet toute ingérence du pouvoir dans le fonctionnement des instances du football. Le président de la Fifa a ainsi agité la menace de sanctions contre le foot français.

Baptiste Schweitzer, avec agences