Coupe du monde : la machine à rêves
Il y a quelques jours, Emmanuel Macron avait emmené avec lui pour assister à la demi-finale à Saint-Pétersbourg (Russie) Yanel, jeune garçon de 12 ans. Comme lui, ils sont des milliers à rêver d'une victoire.
C'est un jour de juillet que Yanel n'est pas près d'oublier. À 12 ans, il a été invité par Emmanuel Macron pour vivre en vrai la demi-finale des Bleus. Ses copains ont du mal à y croire ! Un aller-retour en Russie dans le jet du président, et un petit tour dans les vestiaires pour voir les joueurs, forcément, ça fait des jaloux. "Il a de la chance, parce qu'il a vu les joueurs en vrai, et c'est aussi mon rêve" confie une de ses camarades. "C'était bien, parce qu'on était dans les tribunes présidentielles, et au moins, tu vois le match de haut, donc tu peux tout voir, tu ne rates pas une action", fait valoir Yanel, pragmatique avant tout.
"Je ne peux rien dire, je n'ai plus les mots avec Pogba"
Eux ont 14 ans : ils ne sont pas allés en Russie, mais qu'importe, il suffit quelquefois d'un coup de coeur pour se mettre à aimer le foot. Pour cette jeune fille, c'est Mbappé, sans l'ombre d'un doute, "C'est tout. Parce qu'il est beau, il joue bien, il est technique, il a du charme, et je suis amoureuse de lui". Pour cette autre adolescente, c'est Griezmann, "Il est le plus beau, je l'aime trop. Il est trop fort, j'aime trop son numéro 7, il est trop beau avec ses cheveux, quand il fait le signe comme ça, explique-t-elle en le mimant. Et après il y a Pogba. Lui, c'est le meilleur attaquant au monde. Je ne peux rien dire, je n'ai plus les mots avec Pogba". Beaux peut-être, mais est-ce que ça suffira pour nous faire gagner ? Dimanche, ils seront au rendez-vous, des étoiles dans les yeux.
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