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Finale de la Coupe du monde : "La meilleure passerelle entre 1998 et 2018, c'est tout simplement Didier Deschamps", assure Robert Pirès

L'ancien champion du monde de football, Robert Pirès, invité sur franceinfo dimanche 15 juillet, assure que Didier Deschamps a les qualités pour amener l'équipe de France sur "le toit du monde".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus, à Moscou, le 14 juillet 2018. (FRANCK FIFE / AFP)

Le champion du monde de football 1998 Robert Pirès estime, dimanche 15 juillet, sur franceinfo, que "la meilleure passerelle entre 1998 et 2018, c'est tout simplement Didier Deschamps", alors que le sélectionneur français et son équipe s'apprêtent à disputer la finale de la Coupe du monde, contre la Croatie, à Moscou.

En face, la très belle équipe croate

"On a fait ce qu'il fallait faire à notre époque, avec notre génération, explique-t-il. Aujourd'hui, il faut, je pense, tourner la page de 1998 et c'est pour ça que cette équipe de 2018 a les qualités, la capacité de nous succéder. La meilleure passerelle entre 1998 et 2018, c'est tout simplement Didier Deschamps. J'ai énormément confiance en lui, je sais qu'il a les qualités pour amener cette équipe sur le toit du monde." "Ce ne sera pas facile, prévient toutefois l'ancien footballeur, parce que la Croatie est quand même une très, très belle équipe, avec beaucoup de malice, avec beaucoup de vice, un peu à l'ancienne, donc surtout ne pas tomber dans le piège."

Rester concentré, respecter son adversaire

"Je crois qu'il faut rester très concentrés, très sereins, par rapport à ce qu'on a fait, par rapport à ce que l'on a produit, mais, surtout, c'est le dernier match, et quand on joue une finale comme ça, généralement, c'est le plus compliqué, c'est le plus dur, parce que, en face de nous, vous allez jouer contre une équipe de la Croatie qui, elle, a aussi des vertus, a aussi des qualités, et qui a envie, elle aussi, d'être championne du monde."

"C'est simple, le football, ajoute Robert Pirès. Il faut respecter le football, et il faut surtout respecter son adversaire. S'il est en finale, en face de vous, c'est qu'il a des qualités, et je crois que ça, il ne faut pas l'oublier. On a fait une grosse erreur face au Portugal il y a deux ans [lorsque la France a perdu en finale de l'Euro, ndlr], et ça doit nous servir de leçon pour le match de ce soir face à la Croatie."

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