France-Belgique : la pression monte à la frontière
Mardi 10 juillet, à 22 heures, ce sera la douche froide pour la France ou la Belgique, après le match qui les oppose en cette demi-finale de Coupe du monde.
À la frontière, la pression monte. Madame est Française, monsieur Belge. Pour chacun, la panoplie complète du parfait supporter est de mise, avec, en prime, quelques moqueries d'avant match. Ni l'un ni l'autre ne sont fans de foot ; frontaliers, ils ont tout simplement été gagnés par la fièvre de ce France-Belgique. Le couple habite Gosnie-Chaussée (Nord), commune française de 850 habitants. En face, juste de l'autre côté de la départementale, Goesnies-Chaussée, commune belge, compte 300 âmes. Séparées mais jamais opposées, les deux villes se sont parées des couleurs des deux pays.
Une équipe en finale dans tous les cas
Stressé, presque fébrile, ce chauffeur routier belge rentre chez lui. Sa famille est également divisée : sa femme française supporte les Bleus, lui les Diables rouges. À l'épicerie du village, les écharpes de supporters trônent en bonne place dans les rayons. Cette demi entre amis est l'affiche dont tout le monde rêvait. En bon commerçant, le patron belge de ce bar n'a oublié personne : maillots, chapeaux, drapeaux des deux équipes, les clients n'auront qu'à choisir leur camp. Quel que soit le résultat du match de ce soir, Gosnie-Chaussée aura de toute façon une équipe en finale.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.