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Après la victoire des Bleus en Coupe du monde, les enfants en quête d’exploits : "Si j’arrête le foot, c’est la fin de ma vie"

Les jeunes footballeurs n’oublieront jamais la victoire de l’équipe de France en finale du Mondial, le 15 juillet 2018. Pour beaucoup, ces Bleus sont devenus de vrais exemples à suivre.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Pour beaucoup de jeunes footballeurs, les Bleus champions du monde sont devenus de vrais exemples à suivre. (Illustration) (TOSHIFUMI KITAMURA / AFP)

Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, voilà les noms qui reviennent le plus, dans ce stage de football à Saint-Jean-de-Luz, encadré par l'ancien capitaine de l'équipe de France Jean-Michel Larqué. Julie, qui fait partie des entraîneurs de ce stage, n’avait que six mois lors de la première victoire des Bleus en 1998 : "La victoire de cet été, on la vit tous ensemble, ici au stage avec les enfants. Ils en parlent souvent, ils nous posent des questions sur les joueurs. Les Bleus nous ont tous fait rêver, les petits comme les grands, c’est vraiment magique, inoubliable. Tout ça restera à jamais dans ma mémoire."

C’est une motivation, un exemple à suivre

un jeune footballeur

Des souvenirs gravés à vie, également, dans l’esprit des 160 apprentis footballeurs de 8 à 18 ans, regroupés ce week-end. "Moi j’ai crié, c’est incroyable, je ne sais pas comment l’expliquer", raconte un garçon. Son ami ajoute : "C’était un moment qu’on n’avait jamais vécu, ça nous a fait chaud au cœur". "C’est une motivation, un exemple à suivre", complète un jeune joueur. Yann et Mathis, âgés de 11 ans, acquiescent dans une même voix : "Je veux être footballeur, c’est presque toute ma vie. J’adore ce sport. Si j’arrive à être professionnel, oui, ce serait cool."

Connaître les réalités pour éviter les déconvenues

Jean-Michel Larqué, l’ancien capitaine de l’équipe de France, couve les enfants d’un regard expérimenté. Attendri mais réaliste, il a vu passer des milliers d’enfants, mais deux seulement sont devenus internationaux. "Je leur fais passer le message à eux, mais surtout aux parents. Il y a 2,2 millions de licenciés en France. Il faut leur dire que c’est plus difficile d’être international de foot que d’être un grand chirurgien."

Mais pour les enfants, l’important, c’est de jouer. "Pas forcément d’être pro, mais en tous cas de continuer parce que c’est une passion. C’est cool de jouer au foot. Si j’arrête le foot, c’est la fin de ma vie", confie ce jeune passionné.

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