Coupe du monde 2018 : Adil Rami raconte comment il a causé l'évacuation de l'hôtel des Bleus après France-Argentine

Adil Rami est revenu, lundi 16 juillet, sur la soirée agitée des Bleus après leur victoire contre l'Argentine, en 8e de finale de la Coupe du monde en Russie. L'hôtel de l'équipe de France avait été évacué, dans la nuit du samedi 30 juin, à cause de l'utilisation d'un extincteur. Le défenseur marseillais a raconté à TF1 qu'une partie des joueurs avaient dîné dans un restaurant, avant de regagner leurs chambres. "Quand on est rentrés, avec l'ambiance, on s'est mis à chanter dans les couloirs. Fidèle à moi-même, je me suis mis avec mon casque, nu, et je jouais à Fortnite dans ma chambre, détaille Adil Rami. Dans les couloirs, ça chantait, ça chantait, et les mecs tapaient chambre par chambre pour réveiller."

Extincteur, alerte incendie, évacuation de l'hôtel... Le nouveau #ChampionDuMonde2018 Adil Rami @Rami13officiel raconte la vraie version de l'incroyable anecdote arrivée aux Bleus après France-Argentine. Et elle vaut largement le détour
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— Téléfoot (@telefoot_TF1) 16 juillet 2018

"Dès qu'il y en avait un qui avait le malheur d'ouvrir sa porte, ils retournaient les lits", poursuit le défenseur des Bleus, qui avait "pris un extincteur dans sa chambre" pour se prémunir des blagues des "gamins" de l'équipe. Benjamin Mendy et d'autres joueurs ont effectivement décidé d'envahir la chambre d'Adil Rami. "Je suis parti en courant, j'ai dégoupillé l'extincteur, raconte-t-il. Sincèrement, j'ai eu peur, car quand j'ai vu l'ampleur de cette bêtise, je me suis dit : 'Je vais me faire virer'." Le couloir de l'hôtel est rapidement envahi par la fumée. "C'était de la folie. C'était une chicha. Encore, une chicha c'était gentil, c'était le Vélodrome."

La cohue gagne alors l'étage. "On ne se voyait pas à un mètre dans les couloirs, poursuit Adil Rami. Ça faisait mal, quand même, pour respirer." La fumée a déclenché l'alarme incendie et provoqué l'arrivée de la sécurité de l'hôtel. "Tout le monde est sorti de l'hôtel, les employés et tout. Didier Deschamps aussi, en pyjama, conclut le footballeur. Et quand j'ai vu la sécurité venir, la police, les pompiers, je me suis dit : 'Je suis mort'."