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"Il mérite sa place, c'est beau ce qu'il fait" : à Mâcon, Antoine Griezmann fait la fierté des habitants de sa ville natale

franceinfo est allé sur les traces d'Antoine Griezmann, joueur majeur de l'équipe de France qui dispute la finale de la Coupe du monde dimanche. Les habitants de Mâcon se souviennent d'un garçon gentil et déjà passionné de football.

Article rédigé par franceinfo, Justine Dincher
Radio France
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Temps de lecture : 3min
Une banderole a été affichée sur la mairie de Mâcon, avant la finale de la Coupe du monde (JUSTINE DINCHER / RADIOFRANCE)

Dans sa ville natale de Mâcon (Saône-et-Loire), Antoine Griezmann a laissé une trace indélébile. Littéralement. Sur la façade de la maison de quartier des Gautriats où vivait la famille Griezmann, les traces de ballons sur les portes et les volets sont encore bien visibles, même plus de quinze ans après son départ pour les besoins de sa carrière.

Forcément, dimanche 15 juillet à 17 heures, les habitants de Mâcon vont vibrer pour l'enfant de la ville, qui essaiera de donner à l'équipe de France la victoire en finale de la Coupe du monde, contre la Croatie.

La maison de quartier des Gautriats, à Mâcon (JUSTINE DINCHER / RADIOFRANCE)

Passionné par le football et déterminé

Bruno Chetout est le tout premier entraîneur de l'attaquant français. "J'ai croisé Antoine tout petit puisque je connaissais ses parents. Son papa jouait au foot avec moi. Dès qu'il a marché, j'ai vu Antoine". Il commence le foot à l'âge de six ans, avec le club de l'Union football mâconnais. Et dès ses débuts, Griezmann se démarque. Sur le terrain et dans son comportement. "En tant que joueur, c'était un bon gaucher. Intelligent, c'est peut-être pas le mot mais il essayait déjà de jouer collectivement. En plus, c'était un joueur agréable avec ses partenaires et même ses adversaires. Pas timide mais réservé. Tout le monde aimait bien Antoine", se souvient Bruno Chetout.

Petit, Antoine Griezmann est déjà déterminé. Il sait ce qu'il veut, d'après son éducateur : gagner. "La première année où Antoine jouait, je me rappelle d'un tournoi, le seul qu'on a dû perdre de la saison, aux tirs au but. Il est parti avant la remise des trophées. Il était déçu, il pleurait, il aimait déjà gagner", témoigne l'ancien entraîneur de "Grizou".

Bruno Chetout, le premier entraîneur d'Antoine Griezmann, pose avec le maillot du joueur de l'équipe de France (JUSTINE DINCHER / RADIOFRANCE)

Humble, calme : une personnalité marquante

Josette Mongeay est fière de montrer de vieilles photos d'Antoine Griezmann, en tenue de football. "Il mérite sa place, c'est beau ce qu'il fait", confie la dirigeante de l'Union football Mâconnais. Sur les images, Antoine est très frêle et blond.

C'était un enfant très calme, humble, vraiment attiré par le foot. Il avait toujours un ballon au pied. C'était sa passion

Josette

franceinfo

Antoine Griezmann, lorsqu'il jouait à l'Union football Mâconnais (JUSTINE DINCHER / RADIOFRANCE)

Bernard Pichegru, un journaliste local, a assisté au dernier match d'Antoine Griezmann à Mâcon. "C'est la première fois que Mâcon battait l'AJ Auxerre en U13. On va dire la vérité : ce n'était pas le meilleur joueur à ce moment-là." Mais le mental d'Antoine Griezmann était déjà au-dessus du lot. "Il a réussi, il a mordu dedans. On est très content pour lui. Et maintenant, c'est un très bon joueur. Il a une qualité : il sait faire une passe. Je vois des pros en Ligue 1 qui ne savent même pas faire une passe. Les Mâconnais sont contents, on est fiers", explique le journaliste.

Les Mâconnais aiment Antoine Griezmann. La réciproque est vraie, assure l'un des proches du joueur de football de l'équipe de France : "C'est un vrai Mâconnais et il est fier de l'être. Il n'oubliera jamais d'où il vient. Antoine, c'est un gars extraordinaire, qui a la tête sur les épaules, qui est carré. Faut l'encourager et Antoine va nous ramener la Coupe à Mâcon". Un rêve que partagent aujourd'hui tous les Mâconnais.

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