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La Russie organisera le Mondial de football en 2018, le Qatar en 2022

Le comité exécutif de la Fédération Internationale de Football, réuni à Zurich, a fait son choix : la Russie et le Qatar accueilleront la Coupe du Monde respectivement en 2018 et en 2022. "Nous irons dans de nouveaux territoires", s'est réjoui le président de la Fifa, Sepp Blatter. Les deux pays faisaient pourtant figure d'outsiders, alors que l'Angleterre et les Etats-Unis étaient favoris.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

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Parmi les candidats à l'organisation du Mondial de 2018, l'Angleterre avait le dossier le plus solide. Mais les membres du comité exécutif de la Fifa ont préféré offrir la compétition à la Russie, dont le dossier comportait pourtant de nombreuses lacunes : stades, hôtels et réseau de transport sont encore à construire.

Il faut dire que la Fifa, secouée par un scandale de corruption venu d'Angleterre (lire encadré ci-contre), a reçu un soutien sans faille de la part du Premier ministre russe. "On les couvre de boue, on essaie de les
compromettre " s'était indigné hier Vladimir Poutine, dans une allusion claire aux Britanniques.

"Hourra ! Victoire !" s'est réjoui le président russe Medvedev sur Twitter. La désignation de la Russie est "un signe de confiance", salue de son côté Vladimir Poutine, qui part ce soir pour Zurich "remercier" les membres du comité exécutif.

Au total, quatre candidatures avaient été déposées pour 2018, toutes européennes : Angleterre, Espagne/Portugal, Pays-Bas/Belgique et Russie.

Le Qatar, plus petit pays à accueillir le Mondial

Pour 2022, la Fifa joue une nouvelle fois la carte des nouveaux horizons. Après l'Asie en 2002 (Japon-Corée du Sud) et le continent africain en 2010 (Afrique du Sud), c'est au tour du Golfe d'accueillir la compétition pour la première fois : au dossier américain, très solide, la Fédération a préféré opter pour le Qatar.

Ce minuscule pays d'à peine 11.500 km carrés a pourtant le désavantage de connaître des étés caniculaires : 45 degrés en juin-juillet, au moment où se dispute la Coupe du monde. Mais le Qatar, qui sera la plus petite nation à accueillir le Mondial, a sorti le grand jeu, promettant une enveloppe de 77 milliards d'euros, notamment pour construire des stades futuristes... avec climatisation.

"Le Qatar place le football du Moyen-Orient sur la carte du monde ", se félicite le secrétaire général de son
Comité olympique, cheikh Saoud Ben Abderrahmane. Le Japon, la Corée et l'Australie étaient également candidats.