Les réactions au cas Anelka
Qui aurait cru que le foot s’inviterait dans la conversation à Saint-Pétersbourg ? Nicolas Sarkozy a pourtant bel et bien abordé le sujet lors d'une conférence de presse avec son homologue russe Dmitri Medvedev. Le président a jugé que l'altercation rapportée par la presse entre le joueur de l'équipe de France de football Nicolas Anelka et son sélectionneur Raymond Domenech était "inacceptable" si elle était confirmée.
Roselyne Bachelot a aussi condamné les propos attribués à Nicolas Anelka, sans le citer. "La très forte pression qui pèse sur les Bleus n'autorise pour autant aucun dérapage", écrit la ministre des Sports dans un communiqué.
A gauche, la première réaction vient de Marie-George Buffet. L’ancienne ministre des Sports qui quitte ce week-end la tête du PCF juge les propos d’Anelka révélateurs d’un d'"un climat mortifère" autour de l'équipe de France de football. "Si ces propos sont confirmés, ils doivent être sanctionnés. Car tout sportif de haut niveau, membre d'une équipe de France se doit d'être un exemple pour tous les jeunes sportifs de France".
"Qu'Anelka rentre à Paris à pied, pas en avion!" , s'est exclamé de son côté Bernard Saules, membre du conseil fédéral de la Fédération française de football (FFF). "Je suis outré. C'est un comportement inadmissible, c'est une catastrophe et un échec pour l'encadrement des Bleus. On s'est coupé de tout le monde, a-t-il regretté, du Conseil fédéral, des supporteurs, des journalistes, on fait des entraînements à huis clos... Un hélicoptère survole même le bus des Bleus, mais de quoi a-t-on peur? Personne ne va nous voler Anelka, personne ne va nous voler Domenech!" a renchéri Bernard Saules, représentant des arbitres au conseil fédéral.
Même l'enseigne de restauration Quick s’effarouche. Elle annonce vouloir retirer ses publicités avec Nicolas Anelka…
Caroline Caldier avec agences
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