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Quatre conseils aux Bleus pour ne pas se blesser contre la Jamaïque

Les joueurs de Didier Deschamps s'envolent lundi pour le Brésil. Autant dire qu'il ne faut surtout pas prendre de risque pour le dernier match de préparation.

 

Article rédigé par Vincent Matalon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5min
Le milieu de terrain de l'équipe de France, Mathieu Valbuena, le 1er juin 2014 lors du match amical contre le Paraguay à Nice (Alpes-Maritimes). (FRANCK FIFE / AFP)

Surtout, pas de blague. Les Bleus affrontent ce dimanche 8 juin la Jamaïque pour un match amical, le dernier avant le Mondial brésilien. Dans une semaine, ils feront leurs grands débuts dans la compétition face au Honduras.

Autant dire que pour les 23 joueurs convoqués par Didier Deschamps, le principal souci est de ne pas se blesser lors de cette dernière opposition. Une préoccupation d'autant plus prégnante que les Bleus n'ont pas été épargnés par les pépins physiques depuis que le sélectionneur a fait ses choix : Steve Mandanda a été contraint de déclarer forfait après un choc violent à la tête, et Clément Grenier comme Franck Ribéry ont dû quitter le groupe vendredi, rattrapés par des douleurs récurrentes.

Afin de mettre les joueurs dans les meilleurs conditions possibles avant le match de dimanche, francetv info leur donne quatre conseils pour ne pas se blesser.

1Faites bien attention en retombant après un duel aérien, pas comme Akaminko

Le Brésil, Jerry Akaminko s'y voyait déjà. Le solide défenseur central ghanéen, autoritaire dans les airs, avait participé à plusieurs matchs de qualification pour le Mondial, aux côtés de joueurs comme Michael Essien et André Ayew. Il avait même profité de sa bonne détente pour inscrire un but de la tête lors d'un match contre le Lesotho.

Logiquement appelé par son sélectionneur pour disputer la Coupe du monde au Brésil, Akaminko dispute le 31 mai un match de préparation contre les Pays-Bas. Rien à signaler pour lui jusqu'à la 91e minute de jeu, au cours de laquelle il s'élance dans les airs pour disputer un ballon pas bien dangereux à un attaquant néerlandais. Il retombe sur sa cheville, qui se fracture sur le coup. Bilan : trois mois d'indisponibilité, et un Mondial à regarder à la télé.

2Taclez correctement, pas comme Montes

Le destin est encore plus cruel pour Luis Montes. Le milieu offensif mexicain de 28 ans, qui allait découvrir la Coupe du monde pour la première fois, a été victime d'une double fracture tibia-péroné le 31 mai lors d'un match de préparation contre l'Equateur, quelques minutes seulement après avoir inscrit un but.

Sa blessure est d'autant plus bête que Montes en est l'unique responsable. Pour empêcher une relance, il se précipite dans les pieds de son adversaire avant de lui faucher la jambe. Le joueur équatorien, blessé dans le choc avec Montes, a de son côté été retenu par son sélectionneur pour rejoindre le Brésil, rapporte Europe1.fr. Il devrait toutefois rater les premiers matchs de la compétition.

3Regardez bien où vous mettez les pieds avant de dégager, pas comme Montolivo

Pauvre Riccardo Montolivo. Non seulement il était certain de se rendre au Brésil, mais le milieu de terrain du Milan AC était assuré de disputer tous les matchs de l'Italie dans la peau d'un titulaire. Son sélectionneur Cesare Prandelli avait en effet fait appel à lui à 42 reprises sur les 53 matchs qu'il a passés sur le banc de la Squadra Azzura.

Hélas, en voulant dégager un ballon pour empêcher un contre irlandais lors d'un match amical organisé samedi 31 mai, Montolivo s'est fracturé le tibia. Un coup dur pour l'entraîneur italien, qui a souligné que l'absence du joueur de 29 ans était un "énorme handicap". "Il disposait d’une maturité tactique incroyable et avec lui l’équilibre de l’équipe était automatiquement garanti même avec des changements en cours de match", a ajouté Prandelli.

4Munissez-vous d'un porte-bonheur, pas comme Djibril Cissé

Même en prenant le maximum de précautions, il est impossible d'être certain de terminer les matchs de préparation en un seul morceau. Pour s'en convaincre, il suffit de se rappeler du cauchemar qu'ont connu les Bleus avant le Mondial 2006. Afin de paufiner les automatismes de son équipe, Raymond Domenech aligne lors du match amical contre la Chine le 7 juin onze joueurs pressentis pour disputer la première rencontre de la Coupe du monde contre la Suisse, sept jours plus tard.

Hélas, au bout de dix minutes de jeu, Djibril Cissé est victime d'une double fracture tibia-péroné après un contact tout à fait anodin avec un défenseur chinois. L'attaquant français paraît maudit : il a déjà connu la même blessure deux ans plus tôt, à la jambe gauche cette fois. Sydney Govou le remplace au pied levé, et les Bleus arrivent à atteindre la finale de la compétition. 

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