Jean-Michel Aulas veut aussi redémarrer la D1 féminine malgré le titre de l'OL
Jean-Michel Aulas ne lâche pas facilement le morceau. "Toutes les compétitions doivent être menées à terme", a insisté le dirigeant au micro de France Info, expliquant que l'OL avait saisi lundi le Conseil d'Etat "pour remettre en cause une décision qui touche aussi le football féminin où l'on est pour l'instant premier et théoriquement champion de France".
Un 14e titre non célébré
L'équipe féminine de l'OL a été sacrée championne de France pour la 14e fois consécutive à l'issue d'un comité exécutif de la Fédération le 11 mai, une décision pour laquelle Aulas, membre de ce "Comex", s'est abstenu. "Nous n'avons pas fêté ce titre car nous considérons qu'il est arrivé alors que le PSG était à trois points de l'Olympique lyonnais et pouvait tout à fait nous dépasser", a encore poursuivi le président de l'OL. La suspension de la D1 féminine est en effet survenue quelques jours avant le duel le plus attendu de la saison entre Lyon et son dauphin, le PSG.
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Jean-Michel Aulas a regretté que la perte de "compétitivité" des clubs français par rapport à leurs voisins européens ayant enclenché la reprise des championnats touche également les équipes féminines, notamment en vue de la Ligue des champions que l'UEFA espère disputer en août (Lyon doit affronter le Bayern Munich en quart, le PSG doit défier Arsenal). "On aura comme pour les masculins des équipes qui se seront arrêtées pendant plusieurs mois et qui affronteront des équipes italiennes, anglaises, allemandes qui auront joué pendant les deux mois précédant la compétition donc on voit bien un écart de compétitivité. On voit bien qu'il y a quelque chose d'anormal", a lancé Aulas.
Si comme chez les messieurs où les matches ont repris, le championnat féminin d'Allemagne va redémarrer vendredi, ce n'est toutefois pas le cas de l'Espagne ni de l'Angleterre, où les dames ont définitivement stoppé leur saison. En Italie en revanche, la D1 féminine est encore dans l'attente.
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