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Deux huitièmes 100 % sud-américains

Après la phase de poules, place aux huitièmes de finale. Désormais plus le droit à l'erreur pour les seizes équipes qui restent : seule la victoire est autorisée.
Article rédigé par Pierrick de Morel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Fred sera de nouveau à la pointe de l'attaque de la Seleçao © Reuters - Ueslei Marcelino)

Brésil-Chili, 18 heures Belo Horizonte

Après avoir lancé le Mondial face à la Croatie le 12 juin, le Brésil donne le coup d'envoi des huitièmes de finale. Devant son public, Neymar et ses coéquipiers veulent poursuivre leur aventure à domicile et ajouter une sixième étoile à leur tunique jaune. Pour cela, il faudra se défaite d'une équipe chilienne qui s'est montrée séduisante dans le groupe B, notamment avec une belle victoire contre l'Espagne, championne du Monde en titre (2-0).

L'atout brésilien : le public. Pas forcément très convaincante durant ses trois matchs du groupe A, la Seleçao a pu compter sur le soutien sans faille de ses supporters. Une ferveur qui peut s'avérer utile pour ce genre de match à élimination directe.

L'atout chilien : la confiance. Donné pour éliminé d'avance dans le groupe B, le Chili a impressionné en battant l'Australie (3-2) et surtout en corrigeant la Roja (2-0). Le Chili a affiché une envie et un niveau de jeu qui en font un adversaire délicat à jouer.

Colombie-Uruguay, 22 heures à Rio

La deuxième affiche du jour s'annonce tout autant bouillante que la première avec un choc entre la Colombie et l'Uruguay. Même privé de leur star Radamel Falcao, les Cafeteros ont enfilé les buts commes des perles (9 réalisations) et n'ont absolument pas trembler dans leur groupe C, avec trois victoires en trois matchs (Grèce, Côte d'Ivoire et Colombie). En face, l'Uruguay va découvrir la vie sans Suarez, son attaquant vedette, suspendu pour avoir mordu un joueur lors du match contre l'Italie.

L'atout colombien : l'attaque. Neuf buts en trois matchs, le total est impressionnant. Gutierrez et James Rodriguez ont fait oublier l'absence du Tigre à leurs supporters, et peuvent encore faire trembler quelques défenses.

L'atout uruguayen : le souvenir de 2010. Il y a quatre ans, contre toute attente, l'Uruguay avait atteint les demi-finales du Mondial sud-africain. Une performance que les joueurs de Carlos Tabarez aimeraient bien rééditer.

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