Coupe du monde 2018 : Didier Deschamps a l’embarras du choix
Une bonne quinzaine de joueurs est a priori assurée d’en être mais l’incertitude continue de planer sur quelques noms notamment en attaque où Deschamps regorge de solutions. Trancher ne sera pas aisé pour Deschamps et les critiques ne manqueront pas quoiqu’il fasse. Revue des troupes à dix mois du grand rendez-vous planétaire.
L’ossature de l’équipe
Sans dégager tout de suite une équipe type pour la Coupe du monde –les derniers matches de qualification et les rencontres amicales de fin 2017 et 2018 serviront à cela-, le sélectionneur national peut s’appuyer sur son noyau dur. Une colonne vertébrale, allant de Lloris à Griezmann (17 buts en 44 capes) en passant par la charnière centrale Koscielny-Varane (absent jeudi) et la paire Kanté-Pogba, semble clairement se détacher dans le 11 de départ. Si ces joueurs-là sont en forme en juin prochain, ils seront vraisemblablement titulaires au début du Mondial russe car Didier Deschamps sait pouvoir compter sur eux.
Les membres importants du groupe France
Voir sur Twitter
Une kyrielle de joueurs a également marqué des points dans l’esprit de Didier Deschamps depuis déjà quelques mois et encore davantage –pour certains d’entre eux- depuis la démonstration face aux Pays-Bas. Sans certitude d’être alignés d’entrée, ces éléments précieux appartiennent au groupe élargi dans lequel le sélectionneur pioche régulièrement pour composer son effectif. Mandanda, Areola, Sidibé, Kurzawa, B. Mendy, Kimpembe, Umtiti, Matuidi, Rabiot, Dembele, Mbappé, Lemar, Payet ou Giroud. Ce dernier est un cas à part car il sera peut-être légèrement en manque de temps de jeu cette saison à Arsenal, mais ses états de service sous le maillot bleu sont irréprochables ((65 sélections, 27 buts) et son profil atypique par rapport aux autres attaquants lui confèrent un statut particulier aux yeux de Deschamps qui l’emmènera forcément en Russie.
Voir sur Twitter
La liste des probables s’est affinée
Les joueurs suivants appartiennent à la même catégorie mais ils ne partent pas tous sur la même ligne de départ. Si certains semblent désormais mis sur la touche (Sakho, Corchia, Rami, Laporte, Sissokho, Gignac), d’autres croient légitimement en leurs chances d’être en Russie même si rien n’est gagné pour eux : Digne, Jallet, Zouma, Bakayoko, Kongdogbia, Tolisso, Martial, Gameiro, Thauvin, Lacazette et Fékir. Soit parce que la concurrence en défense est moins vivace que dans les autres secteurs, soit parce que ces joueurs possèdent du talent et qu’une bonne saison en club peut leur permettre de prendre le bon wagon.
Reste le recours Evra. Et le cas Benzema. Seule une hécatombe de blessés ou un manque criant de leaders offrirait au Marseillais un strapontin pour la Coupe du monde. Pour le Madrilène, ça semble plus compliqué encore. Deschamps a bâti une équipe compétitive sans lui et Benzema n’a plus évolué avec les Bleus depuis l’automne 2015. Une éternité au niveau international.
"Ca demande confirmation"
"La France a toujours eu de très grands joueurs offensifs, a confié le sélectionneur des Bleus toutefois prudent comme à son habitude avec les éloges. Ne commencez pas à me les comparer à d'autres qui ont joué sept, huit, dix ans et qui ont gagné des titres. Il y a beaucoup de qualité, mais le niveau international demande beaucoup d'exigences, et demande confirmation. Je ne vais pas me plaindre de cette abondance. Ce qui nous a permis d'être performant défensivement, c'est aussi nos attaquants Griezmann et Giroud, qui ont permis à l'équipe de rester bien compacte. On a de jeunes joueurs, qui ont beaucoup d'ambitions. Il y aura peut-être des périodes plus difficiles. Il y avait le retour de Kingsley Coman, il a fait voir beaucoup de bonnes choses".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.