Cet article date de plus de six ans.

Coupe du monde 2018 : Didier Deschamps "sait le chemin par où passer "

Dimanche, Didier Deschamps vivra face à la Croatie sa deuxième finale de Coupe du monde, sa première en tant que sélectionneur. Une ascension express à la tête des Bleus, six ans après sa prise de fonction.
Article rédigé par Maxime Gil
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
  (PAUL ELLIS / AFP)

Didier Deschamps et les finales, ça le connait. Comme joueur, l’ancien milieu de terrain a presque tout gagné : une Coupe du monde, un Euro, une Coupe intercontinentale, une Supercoupe d’Europe, deux Ligue des champions, deux championnats de France, trois championnats d’Italie, une Coupe d’Angleterre et une Coupe d’Italie. Bref, l’armoire à trophées de « DD » est bien fournie. D’autant qu’à ces titres, peuvent être ajoutées trois finales perdues : deux en C1 et une en C3. Soit une dizaine de finales jouées.

A la tête de Bleus en chantier

Et cela ne s'arrête pas lorsque « La Dèche » passe sur le banc de touche. Trois ans après ses débuts comme entraîneur à Monaco, il hisse le club de la Principauté en finale de la Ligue des champions (2004), un an après avoir remporté la Coupe de la Ligue. Une épopée au cours de laquelle tomberont successivement le Real Madrid et Chelsea, mais l’ASM bute sur Porto en finale (0-3).

Après avoir fait remonter la Juventus Turin en Serie A, devenant champion de 2e division en 2007, il prend les commandes de l’OM à l’été 2009. En trois ans, il glane trois Coupe de la Ligue (2010, 2011, 2012) et un titre de Champion de France (2010). Efficace. Tout comme avec l’équipe de France.

En 2012, il récupère des Bleus encore en reconstruction au sortir d’un Euro honorable (1/4 de finaliste). En quatre ans, Deschamps emmène les Tricolores en quart de finale du Mondial (défaite contre l’Allemagne 0-1) puis deux fois en finale : sur le plan continental d’abord (défaite contre le Portugal, 0-1), puis au niveau mondial donc.

"Tout ce qu'il met en place, ça paye"

Ce retour au premier plan ne doit rien au hasard selon Blaise Matuidi : «Ça fait longtemps qu'on le côtoie. Il a su créer un groupe à son image. C'est lui le patron, le chef du navire. Il a fait de grandes choses en tant que joueur et en tant qu'entraîneur aussi. Il a essayé de retranscrire ça sur ses joueurs. » Respecté par tout un groupe, « il sait le chemin par où passer » affirme Antoine Griezmann.

Mais alors le style Deschamps, c’est quoi ? « Il a toujours eu cette rigueur, cette façon de diriger, qui fait qu'il est différent. Autant de résultats, ce n'est pas anodin. Tout ce qu'il met en place, ça paye. Il faut lui tirer notre chapeau", détaille Matuidi. Griezmann n’oublie pas que « il a fait des choix forts, pour Lucas Hernandez ou Benjamin Pavard. » Le dernier n’a connu sa première sélection qu’en novembre 2017 contre fin mars 2018 pour le latéral de l’Atlético Madrid.

Si « Grizi » assure que le sélectionneur « a changé après l’Argentine, la pression est redescendue », la 83e rencontre dirigée par le Basque d’origine est la plus importante de son mandat. Qu’il montre la voie à suivre à ses troupes, 20 ans après avoir emmené, en bon capitaine, ses coéquipiers sur le toit du football mondial.

Avec AFP

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.