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"Le cas Benzema, Mondial 2018, élections", Didier Deschamps se livre

Dans un entretien accordé au journal Le Parisien, mercredi, le sélectionneur de l’équipe de France de football, Didier Deschamps, s’est confié. L’actualité des Bleus, le Mondial ou encore (et toujours) le cas Benzema, tout y passe. Mais le chef de file de la sélection a aussi posé ses mots sur la Ligue 1 et l’Europe, sans oublier les grosses échéances (élections FFF 2017, JO 2024).
Article rédigé par franceinfo
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Le sélectionneur de l'Equipe de France Didier Deschamps (FR?D?RIC DUGIT / MAXPPP)

La dernière fois que l’on a vu Didier Deschamps, c’était pour un triste 0-0 dans le cadre du match amical contre la Côte d’Ivoire, mi-novembre. Depuis, l’équipe de France n’a toujours pas fait sa rentrée 2017. Alors que la rencontre au Luxembourg, comptant pour les qualifications au Mondial 2018, se profile dans trois semaines (le 25 mars), le sélectionneur des Bleus a fait son retour médiatique.

Focus sur le Mondial 2018

« On est en position favorable, mais il faut finir le travail » assure-t-il par rapport à la qualification pour le Mondial 2018. Les Bleus sont en effet très bien placés, toujours invaincus et en tête de leur groupe A. Si le Luxembourg, bon dernier, ne devrait pas poser de problèmes, c’est surtout la Suède, adversaire suivant, et les Pays-Bas, dauphins des Français qu’il faudra maîtriser. Maîtriser et même bousculer pour l’emporter. Mais avec quels joueurs ? L’homme aux 62% de victoires (37 en 60 matchs) doit faire des choix et il le sait : « Je prends des décisions et je les assume. »

« Si c'est bien de rappeler Benzema... »

Alors, si l’équipe de France n’a jamais été aussi prolifique (1,9 buts marqués/match) sous Raymond Domenech (2004-2010) ou Laurent Blanc (2010-2012), on peut légitimement s’interroger sur le cas Benzema : « Si j’estime que c’est bien pour la sélection de rappeler Karim [Benzema], je le ferai. L’institution est au-dessus de tout. Une sélection, ce n’est pas "lui je l’aime, lui je ne l’aime pas"» indique DD. Et d'ajouter : « Je n’ai pas de rancœur envers lui. D’autres joueurs ont pu faire des déclarations déplacées à mon encontre et ça ne m’a pas empêché de les reprendre. »

D’autant que d’autres attaquants en profitent pour éclore. C’est le cas de Kylian Mbappé, devant lequel le sélectionneur français est en admiration. Même s’il le savait : « J’avais dit à mon épouse qu’il allait briller [avant le match de Monaco perdu (5-3) à Manchester City]. »

Une ferveur populaire à prolonger

Ce qui a brillé aussi, ces derniers temps, c’est l’engouement autour du foot français. « Ça me fait plaisir de voir que les Français aiment cette équipe. Ce soutien populaire est très important » a tenu à rappeler Didier Deschamps. Un soutien aux quatre coins du pays qui a permis le beau parcours des Bleus à l’Euro 2016, l’été dernier. Des scènes de liesse qu’il espère revoir dans le cadre d’une autre compétition, d’ici quelques années : « Avec l’Euro 2016, la France a prouvé sa capacité à organiser une grande compétition. C’est essentiel d’avoir les JO à Paris en 2024. »

Des élections attendues avec impatience

2024, c’est loin. Le vote, lui, est proche. Tout comme les élections qui attendent la Fédération Française de Football (FFF), le 18 mars prochain : « Ma position est claire : j’espère et je souhaite la réélection de Noël Le Graët » affirme Didier Deschamps. Un bail de plus pour Noël Le Graët, de même pour DD ? Rien n’est moins sûr. Le sélectionneur conclut, évasif : « A moins qu’on ne veuille plus de moi… »

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