Les Nantais continuent de se rendre place Royale après la disparition de l'avion d'Emiliano Sala
"Nous concentrerons nos recherches sur une zone précise où, selon nous, nous avons la plus haute probabilité de trouver quelque chose, en nous basant sur l'étude des marées et de la météo depuis la disparition de l'avion", a écrit la police de Guernesey sur Twitter, mercredi matin.
Ce qu'il faut savoir
Le mystère demeure entier. Les recherches pour retrouver l'avion de tourisme porté disparu au-dessus de la Manche, avec à son bord le footballeur Emiliano Sala et le pilote de l'appareil, ont repris, mercredi 23 janvier. "Nous avons repris nos recherches. Deux avions décollent et vont survoler une zone ciblée où nous pensons que la probabilité de trouver quelque chose est la plus élevée", a annoncé la police de Guernesey. Le président de Cardiff Mehmet Dalman a affirmé que le club avait proposé à l'attaquant italo-argentin Emiliano Sala de s'occuper du trajet entre Nantes et Cardiff, qui "aurait été un vol commercial", mais que l'attaquant avait préféré prendre "ses propres dispositions". Suivez la situation dans notre direct.
Un Falcon 50 participe aux recherches. Un avion de la Marine, un Falcon 50, a d'autre part décollé ce matin de la base de Lann-Bihoué près de Lorient pour aider aux recherches. Cet appareil de l'aéronavale est spécialisé dans la surveillance maritime, est équipé de capteurs capables de faire des recherches très précises et d'une trappe permettant de larguer si nécessaire un canot de sauvetage, indique la préfecture.
Les quatre hypothèses de la police. Sur Twitter, la police de Guernesey a formulé quatre hypothèses, mercredi : "Le pilote et son passager ont atterri ailleurs mais n'ont pas pris contact", "l'appareil s'est disloqué au contact de l'eau, les projetant dans la mer", "ils ont atterri sur l'eau, ont été ramassés par un navire qui passait par là mais ne sont pas entrés en contact", "ils ont atterri sur l'eau et se sont retrouvés dans le radeau de sauvetage que nous savons être à bord".
Peu de chances de survie. "Nous n'avons trouvé aucun signe des gens qui se trouvaient à bord. S'ils ont amerri, leurs chances de survie, à ce stade, sont malheureusement minimes", a indiqué la police de Guernesey mardi soir.
Dernier message glaçant à ses proches. "Je suis dans l'avion, on dirait qu'il va tomber en morceaux, et je pars pour Cardiff", a dit l'ancien joueur des Canaris au moment du décollage, à Nantes, dans un message transmis via la messagerie WhatsApp.