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Élimination de l'Espagne : la presse dit "adieu" au champion

L'élimination des champions du monde en titre espagnols, mercredi soir, a provoqué un cataclysme en Espagne, où la presse insiste sur la fin de cycle d'une équipe multi-étoilée. Une équipe qui n'a pas su faire évoluer son jeu, et qui dit désormais adieu à ses rêves de doublé au Brésil...
Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Andrés Iniesta marche seul sur la pelouse du Maracana © Reuters/Ricardo Moraes)

Personne n'osait vraiment y croire. Après les critiques tombées sur la tête de la "Roja" après la cinglante défaite face aux Pays-Bas (1-5) vendredi dernier, la presse espagnole avait pris le parti d'encourager envers et contre tout ses champions. Une génération dorée, une équipe expérimentée, un collectif huilé... Et une élimination douloureuse. L'Espagne fait naufrage comme "le Titanic", titre El Pais . Le Chili d'Alexis Sanchez et Arturo Vidal a mis hors course mercredi soir la sélection espagnole, qui rentre à Madrid avec une deuxième défaite (0-2) avant un dernier match pour du beurre lundi prochain face à l'Australie.

Un vent d'incrédulité semble avoir sévi sur les rédactions ibériques, comme le montre ce tweet de Marca : "L'Espagne, éliminée du Mondial. L'étoile n'a pas brillé au Brésil ".

"La désolation espagnole " préfère titrer le quotidien As , dans un tweet agrémenté d'une photo dramatique.

L'Espagne, qui compte autant de journaux sportifs que de supporters (à peu près), est déchirée ce mercredi soir. Sans vouloir enfoncer son équipe, le Mundo Deportivo , lui, adresse un "triste adieu au Mondial pour le champion ", dans son article en ligne.

Le journal As , encore lui, parle de "Maracanazo", cette expression accolée depuis 1950 à la défaite du Brésil en finale de sa Coupe du Monde, au Maracana, en 1950. Le quotidien n'hésite pas non plus à poser la question de la "fin de cycle" et celle de la succession du sélectionneur adulé, Vicente Del Bosque. 

Le très respecté El Pais pose la même question, celle de cette fin du cycle "le plus glorieux de son histoire ". Pour cela, un homme photographié sous tous les angles : Iker Casillas, "San Iker" de si nombreuses fois, dépassé lors des deux derniers matchs de son équipe. Le symbole de cette fin de cycle ?

C'est finalement Marca qui offre la plus belle une, pour son édition de ce jeudi. Pas besoin de traduction.

 

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