EN IMAGES | France-Suisse : les supporters des Bleus ont vibré
A quelques heures du coup d'envoi de ce Suisse-France, les pronostics allaient bon train sous la chaleur écrasante de Salvador. "On va les manger ces petits Suisses" , s'amusait Philippe. Ce Toulousain prophétisait "On risque même de faire une indigestion !'" . Il ne croyait pas si bien dire.
Ses amis Fabrice et Max n'ont toujours pas digéré la une du quotidien suisse Le Matin qui titrait "Plumez ce coq !". "Nous allons dresser la crête" , répliquaient-ils du tac au tac.
Après le couac de la sono dimanche, la Marseillaise a retenti officiellement pour la première fois dans ce Mondial, repris en choeur par les 3.000 supporters tricolores présents à l'Arena Fonte Nova.
Les supporters de la bande à Deschamps dominés par leurs voisins niveau décibels, ont rapidement pris le dessus une fois le match lancé. Les premières "ola" n'ont pas traîné devant le rythme endiablé des Bleus avant d'être suivies par des "olé".
But de Giroud (17e), but de Matuidi (18e), 66 secondes seulement entre les deux et pas le temps de dire ouf... l'équipe de France a déjà tué le match contre la tête de série de son groupe avant un troisième but signé Valbuena avant la pause (40e). Les Suisses étaient dès lors KO debout, rouges de honte; les Français sur un nuage bleu roi.
"Pour les chants, on a fait tout le répertoire" , jubilait Claude. La Marseillaise a été chantée un nombre incalculable de fois. Il y eut même pour chambrer "Mais ils sont om les petites Suisses ?" et "Ce soir on vous met le feu !". C'est dire....
Le reste du match a été quasi parfait avec deux nouveaux buts... mais également deux buts encaissés. "On ne voulait pas être trop méchant, on les a laissé sauver l'honneur ", taquinait Rémi au coup de sifflet final, un Parisien venu assister aux trois matches des Bleus.
"Franchement, j'ai assisté à la Coupe du Monde en 1998, et c'était la même ambiance de ouf" , se remémorait avec délectation Guillaume. De là à dire que les Bleus peuvent faire le même parcours triomphal... "Déjà on va jouer notre qualification au mythique stade Maracana contre l'Equateur (25 juin, ndlr)" , relativisait cet étudiant en communication. "Et après on verra si on y retourne pour la finale" , souriait-il d'un air entendu avant d'être happé par ses amis pour aller fêter cette soirée parfaite.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.