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Boghossian:"La finale 1998, c'était comme dans un rêve"

Un France - Brésil au Stade de France évoque forcément cette date inoubliable du 12 juillet 1998. Aujourd'hui adjoint du sélectionneur de l'équipe de France, Alain Boghossian, évoque avec toujours autant de plaisir sa finale. Entré en jeu à la 56e minute à la place de Christian Karembeu, l'ancien joueur de Parme nous explique ce qu'il a ressenti à ce moment précis.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Boghossian se rappelle ainsi des éditions 1978 ou 1982 pour ses plus vieux souvenirs. "Tout gamin rêve de soulever ce trophée, c'est Maradona qui soulève cette Coupe du monde, Pelé, ou Beckenbauer", raconte-t-il. "Et battre le brésil reste une référence", admet le champion du monde 1998. "Que ce soit 1986, 1998, ou 2006, on a été un peu la bête noire des Brésiliens", explique l'ancien international. "Retrouver le Brésil en finale était un rêve", dit-il, mais précise qu'au moment de rentrer sur le terrain, "on oublie tout, ça devient un match à onze contre onze, et on se dit qu'il faut gagner ce match".

Lui qui a raccroché les crampons en 2003, nous fait également part de sa grande complicité avec Lilian Thuram. C'est d'ailleurs avec Thuram, à Parme, qu'il a retrouvé le plaisir de gagner d'autres titres comme la Coupe de l'UEFA, la Coupe d'Italie. Et c'est en Serie A qu'il a pu croisé le chemin d'un certain Ronaldo qu'il décrit comme "une machine à marquer des buts". Selon Alain Boghossian, l'équipe de France actuelle a les moyens d'avoir des joueurs de grandes qualités, "il faut juste que la mayonnaise prenne au bon moment", et il ajoute que cela ne le gênerait pas de voir les Bleus battre de nouveau le Brésil en finale du Mondial 2014...

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