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Coupe du monde 2022 : la FFF milite pour la création d'un fonds d'indemnisation des ouvriers victimes d'accidents au Qatar

Cette annonce a été faite en ouverture du forum Think Foot, organisé mardi, au siège de la FFF. 

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le vice-président délégué de la FFF, Philippe Diallo, lors d'une audience au Sénat, le 9 juin 2022. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Alors que les grandes villes françaises annoncent une par une, leur décision de ne pas diffuser sur écrans géants les matchs de la Coupe du monde au Qatar (20 novembre-18 décembre), la Fédération française de football (FFF) a rappelé sa position vis-à-vis de la compétition, et affirmé ses ambitions à l'égard du pays organisateur, en ouverture du forum Think Football, mardi 4 octobre, au siège parisien de l'instance. 

"Nous tentons d'être pragmatiques, d'être efficaces, notre choix c'est d'accompagner les évolutions, et pas de boycotter, de faire en sorte, sans arrogance par rapport au pays organisateur, que les évolutions qu'on commence à constater puissent se prolonger", a déclaré le vice-président délégué de l'instance, Philippe Diallo.

Un projet de fonds d'indemnisation 

Il a annoncé travailler avec une dizaine d'autres fédérations sur l'indemnisation des victimes d'accidents du travail sur les chantiers du Qatar. Il s'agit selon Philippe Diallo, de "créer un centre d'accueil pour travailleurs migrants qui serait inscrit dans l'héritage de la Coupe du monde qatarienne, de créer un fonds d'indemnisation pour tous ceux qui ont été victimes d'accidents du travail au cours des chantiers de la Coupe du monde, et de faire en sorte que tous les capitaines puissent arborer un brassard signe d'inclusion".

La FFF souhaite aussi garantir de bonnes "conditions de travail et de rémunération" aux employés et prestataires du camp de base de l'équipe de France à Doha. De nombreuses ONG et organisations de défense des droits humains ont réclamé la mise en place de ce fonds, même si le Qatar estime avoir pris les mesures nécessaires pour protéger et indemniser ses ouvriers.

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