"Dès qu'il met un but, je suis heureux ": les exploits d'Olivier Giroud en Coupe du monde suivis de très près par son club formateur en Isère
Olivier Giroud est désormais le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France, pour le plus grand bonheur du club de Froges, en Isère, où il a débuté.
Sur les terrains de Froges, tous les footballeurs en herbes ont désormais les yeux rivés vers le Qatar et leur joueur préféré : Olivier Giroud, l'enfant du pays. Depuis son but marqué contre la Pologne, Olivier Giroud est devenu le meilleur buteur de l'histoire des Bleus. À ce jour, avant de défier l'Angleterre samedi 10 décembre en quarts de finale du Mondial, il a inscrit 52 buts avec l'équipe de France. En entrant dans l'histoire des Bleus, l'attaquant tricolore a pris une autre dimension comme le confirme Catherine Rodriguez, coordinatrice du club. "Les enfants sont fiers de lui, s'identifient énormément à lui. On est fiers des Bleus et on sera derrière eux jusqu'à la fin en espérant, qui sait, avoir la troisième étoile", confie-t-elle avec le sourire.
Parmi ces jeunes supporters : Nabil, Iliess et Oscar. Le trio rêve d'une visite de leur idole avec une troisième étoile sur le maillot. "Je trouve que c'est une bonne personne parce qu'il a cru en ses rêves, personne ne l'a soutenu. Mais il y est allé ! Dès qu'il met un but, je suis heureux !", confie Nabil. Ilies lui rêve d'une carrière similaire. "Bien sûr, c'est un modèle, il représente le club. C'est vraiment un rêve de devenir joueur professionnel comme lui. J'aimerais bien qu'il marque à nouveau", explique-t-il avec enthousiasme. "J'aimerais trop qu'il soit encore champion du monde", complète Oscar. En cas de visite au club, le petit garçon sait déjà ce qu'il pourrait lui dire, "que je l'adore ! Je lui dirais que c'est le meilleur joueur au monde pour moi".
"Évidemment, c'est lui qui marquait des buts"
Cette ferveur autour de l'attaquant des Bleus est aussi partagée par ses anciens coéquipiers. Julien Di França est adjoint aux sports à Fruges et il a joué avec Giroud il y a 30 ans. "J'étais plutôt du genre à regarder mes pieds et on laissait Olivier faire le boulot. Évidemment, c'est lui qui marquait les buts. C'était le leader", se souvient-il. Un élan qui se diffuse à toute la ville. "Ça donne forcément un élan. Sur la commune, on en parle dans les cafés. C'est un sujet qui passionne", confirme l'élu. Samedi soir, devant l'écran géant du club, 60 enfants n'auront d'yeux que pour le numéro neuf tricolore.
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