Equipe de France : "Que Kylian reste en Ligue 1, c'est une très bonne chose pour le foot français", estime Didier Deschamps avant la Ligue des nations
Le sélectionneur de l'équipe de France s'est exprimé en conférence de presse, samedi, lors du premier jour du rassemblement des Bleus.
Il n'y a pas échappé. Présent en conférence de presse, samedi 28 mai, après avoir accueilli ses joueurs au Château de Montjoye à Clairefontaine, Didier Deschamps a été questionné sur l'issue du feuilleton de ces dernières semaines qui a débouché sur la prolongation de Kylian Mbappé au PSG. Le sélectionneur, a, une nouvelle fois, souligné le libre choix de ses protégés. Le futur d'Aurélien Tchouaméni ou d'autres joueurs convoités pendant ce rassemblement a également été évoqué. Les Bleus doivent disputer quatre rencontres de poule de la Ligue des nations pour tenter de se positionner au mieux en vue d'une qualification pour la phase finale qui se déroulera à l'été 2023.
Comment avez-vous accueilli la décision de Kylian Mbappé de rester au Paris SG en rejetant les avances du Real Madrid ?
Didier Deschamps : C'est son choix. Je ne vais pas rentrer dans les tenants et les aboutissants, il a pris sa décision. Que Kylian reste en Ligue 1, c'est une très, très bonne chose pour le foot français, et le rayonnement de la L1 à l'étranger. Il est Français, il est attaché [à son club]. En étant Français, par rapport à la L1, cela ne peut qu'être une très bonne chose. L'objectif de Paris est le même que six ou sept autres grands clubs, c'est d'être champion dans son pays et de remporter la Ligue des champions. Partir, c'est une option. Mais on parle encore d'un joueur jeune. Il sera peut-être amené à un moment à partir à l'étranger, même si ce n'est pas non plus une obligation, de par la qualité de la L1. À une autre époque, il y avait certainement une culture différente, un décalage [de niveau], alors qu'aujourd'hui, si vous faites une hiérarchie des grands championnats, ce n'est pas la même chose qu'il y a dix ans. Le fait de ne pas partir à l'étranger n'empêche pas d'accomplir de très grandes choses et de continuer à grandir.
Le fait qu'il n'aille pas au Real a-t-il pu créer des incompréhensions notamment chez Karim Benzema, par exemple ?
Des interprétations, surtout. Peu importe ce qu'on fait ou dit, cela amène des interprétations différentes de la part des personnes qui n'ont pas tous les éléments. De ma position de sélectionneur, j'ai les joueurs en direct et je sais de A à Z ce qu'il se passe. L'essentiel, c'est l'unité de groupe. Chaque situation peut amener des incompréhensions. D'une situation, on peut tous tirer des conclusions qui peuvent être négatives et qui n'auraient pas lieu d'être, car dans la plupart des cas, c'est plus souvent une maladresse, un malentendu ou une interprétation qui ne reflètent pas la réalité. Avec le monde connecté, cela peut aller très vite. La moindre phrase, la moindre photo et ça part vite.
D'autres joueurs, comme Aurélien Tchouaméni, pourraient changer de club. Comment gérez-vous cela ?
Beaucoup sont convoités et seront amenés à changer d'air cet été. Aurélien fait partie des joueurs très sollicités, et par des grands clubs. Je ne suis pas là pour donner un conseil, mais je peux donner mon avis. Mais c'est leur décision, leur choix de carrière, on n'a souvent pas tous les éléments non plus. Dans l'absolu, il n'y a pas de mauvais choix, mais que des bons, et tout dépend de comment ça se passe ensuite. Quand ils font le choix d'aller quelque part, c'est qu'ils sont convaincus que c'est le meilleur choix pour eux.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.