Euro 2024 : des retrouvailles avec les Pays-Bas et l'Autriche, et une inconnue... Qui sont les adversaires des Bleus ?
Des retrouvailles en prévision. Le destin a été taquin avec l'équipe de France, lors du tirage au sort de l'Euro 2024, samedi 2 décembre à Hambourg (Allemagne). Malgré leur statut de tête de série, les Bleus ont hérité de l'épouvantail du chapeau 3 : les Pays-Bas. Une nation majeure qu'ils ont déjà affrontée lors des qualifications pour cette compétition, et qu'ils connaissent donc bien. C'est également le cas de l'autre adversaire connu, l'Autriche, croisée lors de la dernière Ligue des nations. Pour découvrir le nom du troisième adversaire, il faudra en revanche patienter jusqu'en mars.
Les Pays-Bas : une mécanique orange bien huilée
Sixièmes du classement Fifa, les Pays-Bas font – logiquement – partie des sérieux prétendants à la victoire finale dans cet Euro 2024. Lors du dernier Mondial, les Néerlandais avaient frôlé l'exploit en quart de finale face à l'Argentine, alors qu'ils étaient menés 2-0 à la 82e minute de jeu (score final : 2-2, 4 tirs au but à 3 pour les Argentins). Au-delà de cette rencontre, les Pays-Bas s'étaient montrés solides et consistants dans cette Coupe du monde, après avoir notamment battu le Sénégal et le Qatar dans leur poule, puis les Etats-Unis en huitièmes de finale.
Souvent placés, titrés seulement en 1988, les Bataves font partie des grandes nations européennes, ce que ne doivent pas faire oublier les deux dernières rencontres entre la France et les Oranje. Vainqueurs de ces deux confrontations lors de la campagne de qualification pour l'Euro 2024 (4-0 au Stade de France, 2-1 à Amsterdam), les Bleus possèdent un ascendant psychologique, que Didier Deschamps a vite relativisé au micro de TMC : "Les deux fois, ils avaient des joueurs importants qui étaient absents. Au complet, ils font partie des meilleures nations européennes".
"Je redoutais de tomber contre eux, ils ne sont jamais faciles à jouer", a prolongé Olivier Giroud, au micro de TMC. Après une décennie 2010 d'échecs, les Pays-Bas sont en effet en pleine reconstruction, autour d'une génération qui fait les beaux jours des grands clubs européens, à l'image de Virgil van Dijk et Cody Gakpo à Liverpool, de Frenkie De Jong au FC Barcelone, ou de Matthijs de Ligt au Bayern Munich.
L'Autriche : un mauvais souvenir
Sortie deuxième du groupe F des éliminatoires pour cet Euro 2024, l'Autriche n'a terminé qu'un point derrière la Belgique. Les Autrichiens n'ont perdu qu'une rencontre durant cette campagne (face aux Belges), pour un nul et six victoires. Ce qui a permis aux coéquipiers de David Alaba de terminer devant la Suède, notamment. "L’Autriche, à mon avis, est sous-cotée, avec beaucoup de bons joueurs", a estimé Guy Stéphan, l'adjoint de Didier Deschamps, au micro de TMC. Les Bleus le savent bien, eux qui avaient croisé la route des Autrichiens lors de la Ligue des nations 2022.
"On avait eu beaucoup de mal là-bas, on s’était fait secouer", a d'ailleurs rappelé Guy Stéphan. Tenus en échec un but partout à Vienne en juin 2022, les Bleus avaient souffert face à une sélection plus expérimentée qu'il n'y paraît. Outre le capitaine David Alaba, taulier du Real Madrid après l'avoir été au Bayern Munich, l'Autriche s'appuie sur plusieurs noms bien connus des amateurs de Bundesliga comme Marcel Sabitzer (Borussia Dortmund), Konrad Laimer (Bayern Munich) ou Xaver Schlager (RB Leipzig). Sans oublier le défenseur du RC Lens, Kevin Danso, ou l'attaquant de l'Inter Milan, Marko Arnautovic.
Le barragiste : la Pologne, comme au Mondial ?
Pour connaître le nom du troisième adversaire des Bleus à l'Euro 2024, qui sera d'ailleurs le dernier au menu pour la France le 25 juin prochain à Dortmund, il faut attendre le 26 mars. Date à laquelle les vainqueurs de Pologne-Estonie et pays de Galles-Finlande, disputés cinq jours plus tôt, s'affronteront dans un match couperet pour obtenir ce billet pour l'Euro 2024. Sur le papier, il y a fort à parier qu'il s'agira du pays de Galles ou de la Pologne.
"Si c’est la Pologne ou le pays de Galles, ça va faire un joli petit groupe. Sur le papier, ils sont plus forts que la Finlande et l'Estonie. C’est un tirage plus clément qu’au dernier Euro", a estimé Olivier Giroud, au micro de TMC. Si la Pologne de Robert Lewandowski, battue par les Bleus en huitièmes de finale de la dernière Coupe du monde, s'invitait dans le groupe, celui-ci prendrait un autre visage, même si la France resterait favorite.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.