Euro 2024 : "La sonnette d’alarme a été tirée, il faut se mobiliser pour aller voter", prévient Ousmane Dembélé

Alors que ses coéquipiers ont soigneusement évité de s’engager au vu du contexte politique actuel et de l’imminence des élections législatives, le joueur de l’équipe de France a appelé, jeudi en conférence de presse, ses concitoyens à aller aux urnes.
Article rédigé par Andréa La Perna
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Ousmane Dembélé, en conférence de presse à Paderborn, dans l'ouest de l'Allemagne, le 13 juin 2024. (FRANCK FIFE / AFP)

"Avec la situation en France, la sonnette d’alarme a été tirée. Je pense qu’il faut se mobiliser pour aller voter." Interrogé en conférence de presse sur la nécessité ou non d’agir contre la montée de l’extrême droite en France, Ousmane Dembélé a tranché avec le mutisme des Bleus au sujet des élections législatives provoquées par la récente dissolution de l’Assemblée nationale.

"Il y a quelques jours, je regardais le journal de 13 heures. Je crois qu’un Français sur 2 ne vote pas. Les législatives vont arriver, il faut se mobiliser pour aller voter", a-t-il insisté face aux journalistes, alors que le premier match des Bleus contre l'Autriche est programmé lundiLe joueur français a également dévoilé que la Fédération française de football (FFF) comptait mettre en place un dispositif pour que les joueurs de l’équipe de France puissent voter. Mohamed Sanhadji, l'officier de liaison des Bleus, fera les démarches lundi avec le consulat général de France à Düsseldorf, pour que le staff et les joueurs aient la possibilité d'établir une procuration.

La veille, Dayot Upamecano et Kingsley Coman avaient refusé de mettre un doigt de pied dans l’arène. "Je ne suis pas venu pour parler de ça, je préfère parler de football", avait coupé le premier. Le second a nommé l’importance de placer le football et la compétition avant tout : "On a dit entre nous qu’on avait une compétition à préparer. On essaie de garder toute notre concentration sur le football et on ne parle pas trop politique". Même son de cloche du côté de Ferland Mendy, pudique : "Chacun a son avis personnel, j’ai le mien et je n’ai pas besoin de m’étaler".

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