Euro U19 - L'Equipe de France qualifiée pour la finale après sa victoire contre le Portugal (3-1)
C’est comme vivre un jour sans fin. Onze jours après la défaite des Bleus en finale de l’Euro, la France croise de nouveau la route de son bourreau portugais. Cette fois-ci, pas de duel Ronaldo/Griezmann ou Rui Patricio/Lloris mais néanmoins un léger esprit de revanche pour ces petits Bleus qui pouvaient « venger » les grands. Si l’histoire retiendra évidemment cette soirée du 10 juillet au Stade de France et sa prolongation fatale, la jeune génération française peut désormais elle aussi marquer les esprits après avoir fait tomber le Portugal en demi-finale de l’Euro U19 (3-1). Il reste désormais un match aux hommes de Ludovic Batelli pour succéder à Griezmann, Coquelin, Lacazette et consorts, vainqueurs de ce même tournoi en 2010.
Mbappé-Blas-Michelin, le trio gagnant
Il a réussi à faire soulever les foules. Et dans un stade quasi vide, l’exploit a fière allure. Déjà très en vue depuis ce début d’Euro, le feu follet Kylian Mbappé a encore impressionné cet après-midi. Auteur d’un doublé et d’une passe décisive, le monégasque a été le principal artisan de la victoire des Bleuets et en profite pour rejoindre Jean-Kévin Augustin sur la première marche du classement des buteurs de cet Euro.
C’était pourtant mal parti pour les joueurs de Ludovic Batelli. Sur un coup-franc excentré côté droit botté par le capitaine Gonçalo Rodrigues, Pedro Pacheco profitait de l’apathie de la défense française pour placer un coup de casque au premier poteau, ne laissant aucune chance à Bernardoni (3e). Touchés mais pas sonnés, les Bleuets réagissent immédiatement sous l’impulsion de Kylian Mbappé. Côté gauche, l’attaquant monégasque dépose son vis-à-vis avant de servir sur un plateau Ludovic Blas qui n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets (10e). Une réaction immédiate suivie d’une importante domination sans que les Bleus n’arrivent à prendre l’avantage, malgré les nombreux cassages de reins côté gauche de l'intenable Mbappé sur le malheureux Diogo Dalot.
Voir sur Twitter
Au retour des vestiaires, l’Equipe de France retombe dans ses travers et manque de se faire surprendre après seulement 40 secondes lorsque Joao Carvalho profite des approximations de l’arrière-garde tricolore pour frapper des 20 mètres. Bernardoni, vigilant, doit s’employer pour sortir la balle en corner (46e). Malgré plusieurs frayeurs sur coups de pied arrêtés (65e, 66e), les Français tiennent bon avant de finalement prendre un avantage mérité grâce à une copie quasi conforme du premier but. Dos au jeu, Blas écarte à droite sur Clément Michelin. Très en vue dans cette deuxième période, le latéral droit de Toulouse envoie un centre tendu dans les six mètres. Avec un peu de réussite, Mbappé trompe Pedro Silva et permet à la France de prendre les devants (68e).
La différence est faite pour les Bleuets qui n’attendent pas longtemps avant de faire le break. Seulement sept minutes plus tard, on reprend les mêmes et on recommence. Une touche à l’islandaise de Clément Michelin pour Kylian Mbappé qui, au premier poteau, devance son vis-à-vis et claque sa tête pour donner un avantage définitif aux français (75e).
Il reste désormais une dernière marche à franchir aux hommes de Ludovic Batelli pour inscrire eux aussi leurs noms au palmarès après Lloris, Cabaye ou Gourcuff (vainqueurs en 2005) et Griezmann, Coquelin ou Lacazette (vainqueurs en 2010). Pour cela, il faudra battre l'Italie dimanche soir.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.