France - Pays-Bas : Une petite finale à négocier pour les Bleus face à des Oranje expérimentés
Effacer le loupé suédois
Le groupe de Didier Deschamps se doit déjà une revanche à lui-même, après avoir offert à la Suède début juin son scalp (2-1) et la tête du groupe A, à la différence de buts. Parallèlement, ces mêmes Scandinaves défieront jeudi soir la Bulgarie qui est - bonne nouvelle pour les Bleus - jusqu'à présent intraitable à domicile, avec trois victoires en trois rencontres. Le coup de froid suédois s'était matérialisé sur une incroyable bourde du gardien et capitaine Hugo Lloris en toute fin de partie, mais la composition d'équipe jugée frileuse par de nombreux observateurs et la prestation d'ensemble inaboutie avaient aussi assombri l'horizon bleu...
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Un trio Depay-Van Persie-Robben avec Sneijder ?
Ce sont désormais des Néerlandais, davantage encore sous pression, que la défense des Bleus s'apprête à affronter, alors qu'elle vient d'encaisser 7 buts en 5 matchs. Autour de la charnière centrale Laurent Koscielny-Samuel Umtiti, Djibril Sidibé est incertain à droite (adducteurs), éventuellement suppléé par Christophe Jallet, et Layvin Kurzawa sera confronté à gauche à une référence comme Arjen Robben. Ce dernier, capitaine des Oranje, animera l'attaque avec le Lyonnais Memphis Depay dans l'autre couloir et le néo-Niçois Wesley Sneijder en meneur de jeu, en soutien d'un avant-centre qui serait le jeune Vincent Janssen ou l'expérimenté Robin van Persie (34 ans), rappelé en sélection par le sélectionneur Dick Advocaat.
Kanté et/ou Matuidi ?
Paul Pogba, auteur du but de la victoire aux Pays-Bas en octobre dernier (1-0) et en grande forme à Manchester United, dirigera l'entre-jeu français aux côtés de N'Golo Kanté et/ou Blaise Matuidi en fonction du choix tactique de Didier Deschamps, le 4-4-2 devenu traditionnel depuis un an ou un retour au 4-3-3 pour prêter main-forte au bloc défensif. L'attaque s'articulera sans doute autour du binôme Olivier Giroud-Antoine Griezmann, soit un avant-centre efficace en sélection mais remplaçant en club, et un joueur déclaré "leader offensif" par "DD" mais qui sort d'une saison en demi-teinte et n'a plus brillé dans les grands matchs depuis l'Euro 2016, notamment à Amsterdam. Vous avez dit revanche personnelle ?
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Actualité Mbappé-Lemar
Le débat en Suède s'était concentré sur les ailes occupées par Moussa Sissoko et Dimitri Payet. Ces deux cadres désormais absents, la relève échoit à des revenants comme Kingsley Coman et Nabil Fekir et les émergents Thomas Lemar et Kylian Mbappé. Or, si ces deux derniers incarnent l'avenir des Bleus, ils mobilisent aussi l'actualité du mercato, qui s'achèvera une grosse heure après le coup de sifflet final au Stade de France. Le transfert de Mbappé est annoncé depuis dimanche par les médias (autour de 180 millions d'euros de Monaco au PSG), mais toujours pas officiellement par les clubs en question, et celui de son coéquipier monégasque vers Liverpool est également dans l'air, mais pas encore scellé.
Le mercato dans les têtes ?
Ce qui se joue en coulisses, d'éventuelles visites médicales en tractations et signatures, est-il de nature à perturber le groupe des Bleus et singulièrement les deux jeunes intéressés, qui avaient charmé la France du foot à la mi-juin contre l'Angleterre en amical (3-2) ? "On sait que c'est la période de mercato, mais j'ai vu tout le monde heureux, même ceux susceptibles de changer de club", a assuré Umtiti, relayé par Coman : "On parle davantage de l'enjeu du match de jeudi. Le mercato passe largement après ça". Ça a le mérite d'être clair.
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