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Lassana Diarra : "Je n'ai peur de personne"

Lassana Diarra a déclaré mardi qu'il n'avait "peur de personne" alors que la concurrence au poste de milieu défensif était de plus en plus aiguisée en équipe de France depuis la belle prestation des Bleus le 7 septembre en Bosnie (2-0).
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Lassana Diarra - Karim Benzema - Clairefontaine 2010

Allez-vous être sanctionné après votre arrivée tardive au stage lundi ?
 "Je suis arrivé en retard de deux-trois heures, ce sont des choses qui arrivent. Il n'y a pas de quoi s'alarmer non plus. On en a parlé, c'est réglé, faut pas tout mélanger."

Quel est votre poste de prédilection alors qu'une place se libère à droite de la défense après le forfait de Sagna ?

"Moi, je suis milieu de terrain défensif. Je peux rendre service dans mon club ou en équipe de France avec plaisir. Mais il faut qu'on sache que Lassana Diarra , il est milieu de terrain, pas arrière droit."

Après la belle prestation des milieux en Bosnie, pensez-vous qu'il vous sera plus difficile de regagner votre place dans l'entre-jeu ?

"Ils ont fait un match complet. Il y a de quoi être satisfait, c'est normal. Moi, j'apporte mon envie et je suis à la disposition du coach. Il n'y a aucun souci avec moi."

Qu'avez-vous pensé de la prestation de Mvila ?
"Il démontre match après match. Il pousse à la porte. Mais que ce soit Yann ou les autres, je n'ai peur de personne. C'est à nous de nous accrocher pour rattraper notre retard."

Tout n'a pas été facile en équipe de France depuis votre arrivée...
"L'héritage est difficile. On sait ce qui s'est passé il y a une dizaine d'années avec la Coupe du monde, l'Euro. Depuis, c'est un petit peu plus difficile. L'attente est énorme. Les résultats ne sont pas là donc on essaye d'enchaîner les victoires. Il faut commencer à être intraitable à domicile. Il ne faut pas lâcher et redoubler d'efforts pour rectifier le tir. Il y a eu beaucoup de changements, il faut trouver une équipe, un noyau dur."

Il y a une appréhension à jouer au Stade de France ?
"On a l'impression que c'est plus difficile à domicile qu'à l'extérieur. Il faut jouer plus collectif, être un peu plus une équipe et jouer les uns pour les autres."

Où en êtes-vous dans votre carrière ?
"J'ai 25 ans, je suis très fier de ma carrière. Là, je reviens en équipe de France. Tout le monde sait ce qui s'est passé cet été. J'ai joué en Norvège, après j'ai été blessé. Je me suis construit petit à petit et je ne me prendrai plus la tête. J'ai réalisé tous mes rêves au foot, il m'en reste un ou deux mais je n'ai plus à gamberger comme il y a trois-quatre ans."

Et au Real Madrid ?
"Au Real, c'est à part, surtout pour un étranger. Je joue un match sur deux. Mais il faut y être pour savoir comment c'est. J'aspire à jouer. Aujourd'hui, on est au mois d'octobre. Dans quelques temps, je tirerai les conclusions (...). Mais pour le moment, ce n'est pas l'heure du bilan. Au Real, je suis en concurrence avec un champion du monde (Xabi Alonso) et un demi-finaliste de la Coupe du monde (Sami Khedira). C'est à moi de m'accrocher mais je m'en sors pas mal déjà. J'ai déjà joué dans trois des dix plus grands clubs du monde (Real Madrid, Chelsea, Arsenal). Si je ne suis pas content, je trouverai des solutions, mais j'aspire à jouer. Et l'équipe de France, ça passe par le club."

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