Les Bleues abonnées au nul

Dans un stade Marcel-Picot bien rempli (16.752 spectateurs pour 20.000  places), les Françaises ont dans l'ensemble dominé les débats mais manqué de  percussion offensive. Les Brésiliennes se sont montrées, au contraire, très  réalistes en transformant leurs rares occasions, surtout en deuxième période  quand la domination tricolore a été la plus probante.  Les Françaises entamaient d'ailleurs la rencontre sur un bon rythme en  prenant la direction des opérations. Mais si elles conservaient le ballon,  elles n'inquiétaient pas Andreia.

Les Brésiliennes, par contre, savaient piquer sur quelques raids puis  prenaient progressivement leurs aises. Bouhaddi était ainsi sollicitée par deux  fois avant de s'incliner devant Giovania. Sur un centre de Andressa,  l'attaquante Auriverde lobait la gardienne un peu trop avancée (32e). Les Tricolores tentaient bien de réagir mais se montraient trop maladroites  pour parvenir à leurs fins. Le coup-franc de Soubeyrand était parfait mais  personne ne coupait la trajectoire (37e).

Un Brésil réaliste

Il fallait attendre les changements de la mi-temps pour voir les Françaises  plus présentes. Le Sommer frappait une première fois au but. Sa reprise sur un  centre de Thomis était superbe et allait nettoyer la lucarne (58e). Les  Tricolores étaient maîtres du ballon et prenaient leurs aises dans la surface  brésilienne tout en ayant du mal à réellement inquiéter Andreia. La gardienne  devait seulement sortir devant Le Sommer qui était vraiment la seule Française  à créer le danger.

On ne voyait plus guère les Brésiliennes, qui, en fait, attendaient leur  heure. Sur un contre rondement mené, Giovania dribblait la gardienne sortie à sa rencontre pour marquer dans le but vide (79e). Les Tricolores repartaient à  l'assaut. Thomis était crochetée dans la surface et Thiney transformait le penalty. Les deux équipes se rencontreront de nouveau samedi à Rouen. Un nouveau  match de préparation pour les Bleues à quatre mois de l'Euro-2013 en Suède,  dont elles seront l'une des favorites.

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