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Mexès: "Il ne faut pas que je me mette la pression"

De retour en équipe de France après avoir été écarté de la sélection par Raymond Domenech, Philippe Mexès devrait être titulaire ce soir contre la Norvège. L'ancien auxerrois, attendu au tournant, ne va "pas jouer la corde au cou" et est "très heureux d'être ici". Se présentant comme un des joueurs les plus expérimentés de l'effectif, il estime qu'il pourrait "porter le brassard de capitaine" si Laurent Blanc lui confiait cette responsabilité.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Avez-vous l'impression de jouer très gros contre la Norvège ?

Déjà, je suis très heureux d'être ici. Il ne faut pas que je me mette la pression. Tout le monde l'aura. Je ne vais pas jouer avec la corde au cou, je suis serein pour aborder ce match-là.

Avez-vous eu une conversation particulière avec Laurent Blanc ?

Non, si ce n'est au Tournoi de Paris. Je suis très conscient qu'il attend énormément des joueurs qui sont ici.

Comment sentez-vous le groupe ?

C'est assez court comme stage mais le groupe vit bien. Il est très jeune. Je suis le plus vieux et ça fait plaisir. On espère aborder le match de la meilleure des façons.

Pensez-vous avoir l'âge et la maturité pour endosser une responsabilité comme le capitanat ?

Avec l'expérience internationale que j'ai, en bon ou en mauvais, je pourrais porter le brassard de capitaine mais il y a trois-quatre joueurs qui le peuvent aussi. Des leaders, il n'en faut pas qu'un. Mais je suis prêt à endosser cette responsabilité sans problème.

Une nouvelle ère s'ouvre-t-elle pour vous ?

Oui, j'arrive dans des circonstances différentes. Cela se passe super bien. Le fait d'avoir un nouveau sélectionneur et un nouveau staff qui a du vécu, c'est important pour repartir sur de nouvelles bases.

Votre match-catastrophe en Autriche, en septembre 2008, appartient-il au passé ?

On en reparlera encore longtemps mais il y a eu de l'eau qui est passée sous les ponts. Depuis, il y a eu beaucoup de matches. L'important, c'est d'être là aujourd'hui et d'avoir ma chance.

Vos difficultés étaient-elles dues à vos relations compliquées avec Raymond Domenech ?

Je ne pense pas. Il m'a donné l'opportunité de m'exprimer mais on n'a pas vu le Philippe Mexès d'Auxerre ou des grands moments à Rome.

Qu'est-ce qui n'allait pas alors ?

Ce sont des détails, des erreurs personnelles et la confiance en prend un coup. Mais j'aborde ce stage avec une autre mentalité.

Blanc a été un modèle pour vous en tant que joueur. Qu'est-ce qu'il peut vous apporter ?

Il a été un exemple pour moi et pour beaucoup. C'est bien de voir un sélectionneur qui a été défenseur, qui a gagné tous les trophées qu'on connaît et qui peut transmettre sa philosophie de la gagne.

Quelle image avez-vous envie de montrer après le fiasco des Bleus en Coupe du monde ?

Celle que veulent tous les supporteurs et le public français. Celle que Blanc a montré avec Bordeaux, repartir sur de nouvelles bases, s'amuser et donner du plaisir, retrouver l'engouement qu'on a perdu ces derniers temps.

Comment avez-vous suivi le Mondial ?

Je n'ai pas de commentaires à faire. J'ai suivi ça de loin. Il faut oublier, même si c'est dur à dire. Il faut passer à autre chose.

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