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Paul Pogba n'a "pas la grosse tête"

Critiqué pour sa prestation discrète, en deçà de ce qu'il est capable de faire, Paul Pogba est revenu en conférence de presse sur le match France-Albanie. Cette rencontre a été pour lui "une bonne leçon". La raison? Un jour-sans tout simplement. Mais le Turinois a réfuté avoir la "grosse tête", alors qu'il vient de prolonger son contrat avec le "Vieille Dame"
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Quelle lecture faites-vous du match contre l'Albanie ?
Paul Pogba
: "On avance. On a bien appris. On sait qu'il n'y a plus de petites  équipes. Ce sera toujours difficile, c'est le haut niveau mais maintenant on se concentre sur la Suède."

Comment expliquez-vous votre piètre performance individuelle ?
P .P.
: "C'est une bonne leçon pour moi. J'étais dans une bonne cadence et ce  match contre l'Albanie m'a fait apprendre. Il faut redescendre. Je n'avais pas  la grosse tête mais on ne sait jamais. Je sais que je n'ai pas donné le meilleur de moi-même. Je peux faire beaucoup plus. Le prochain match, je vais  me réveiller et donner le meilleur de moi, et ce match contre l'Albanie, on va  l'oublier. Je m'étais préparé, je savais que ce serait un match difficile mais ce n'était pas mon jour, c'est tout."

Votre prolongation de contrat à la Juventus Turin a-t-elle pu vous perturber ?
P. P.
: "J'ai plein d'objectifs dans la tête. Je suis content d'avoir signé mais ce n'est pas fini, je veux beaucoup plus. Ce n'est pas ça qui va me faire prendre la grosse tête."

Quels sont ces objectifs ?
P. P.
: "Gagner l'Euro, devenir un grand joueur, gagner la Ligue des champions. Le contrat avec la Juve va me permettre d'avancer, de tenir mes objectifs."

Pensez-vous que ce sera possible de remplir tous ces objectifs à la Juve  ?
P. P.
: "Pourquoi pas ? Beaucoup de grands joueurs français sont passés par la Juventus. C'est un très grand club, on peut gagner quelque chose. Il faut aussi avoir plus de moyens financiers. On n'est pas le Real Madrid, Manchester City ou le PSG mais on a les joueurs pour. On peut faire quelque chose."

Votre aisance technique ne vous fait-elle pas parfois tomber dans une certaine facilité, comme vendredi ?
P. P.
: "C'est ma qualité et mon point faible. Il va falloir jouer juste, il faut que j'apprenne, que je prenne de l'expérience. Il faut que je grandisse. Le coach me dit qu'il faut que j'arrive à jouer juste et pas avec la  gourmandise. C'est mon défaut et pour devenir un grand, il faut trouver le juste milieu."

Quels paliers devez-vous encore franchir ?
P. P.
: "J'ai beaucoup progressé, surtout en équipe de France. Tout le monde me fait confiance et on est une famille. Je suis à l'aise, je prends du plaisir en équipe de France, j'ai plus d'expérience. Le palier qu'il faut dépasser, c'est enchaîner les matches, être plus influent et décisif et ne pas faire les erreurs que j'ai faites auparavant."

Le 19 novembre, ce sera l'anniversaire du barrage retour du Mondial-2014 contre l'Ukraine (3-0). Racontez-nous l'avant-match...
P. P.
: "Je me rappelle, j'étais avec quelques joueurs dans la chambre. On avait parlé, il y avait Mamadou (Sakho, ndlr), Moussa Sissoko. On s'est dit: +On ne  peut quand même pas perdre contre l'Ukraine. On va faire cette Coupe du monde+. Dans le vestiaire, avant le match, il y avait quelque chose. Je ne peux pas le  décrire, on avait une force et on était sûrs de nous, qu'on allait gagner le match. C'est comme si j'en avais rêvé. On n'avait pas de pression, on était déterminés."

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