Pierre Mankowsi : "le Ghana avant d'aller tout là-haut..."
- Vous allez retrouver une équipe que vous avez dominée au 1er tour (3-1, ndlr). De quoi faut-il se méfier dans ce genre de retrouvailles?
Pierre Mankowski : "Il ne faut pas oublier que cela avait été difficile. Dans les autres matches, le Ghana a montré des ressources mentales exceptionnelles. C'est une équipe à prendre avec beaucoup de respect et de sérieux, une formation excellente et surprenante. On ne fera aucune référence au premier match puisqu'il n'y a aucune comparaison entre ce match de 1er tour et une demi-finale de Coupe du monde. Le Ghana est tellement complet et déterminé que même ses 3 suspendus (la charnière centrale Attamah-Lartey et le milieu Odjer, ndlr) ne changeront rien à son enthousiasme et à son talent. Cette équipe est très dangereuse avec une force collective qu'il ne faut pas négliger."
- Jusqu'où pensez-vous que ce groupe peut aller dans le futur, comparé à celui de 1997 (quart de finaliste en Malaisie) avec des futurs champions du monde comme Henry et Trezeguet?
PM : "Comparer cette génération à celle de 1997, c'est beaucoup d'honneur. Cette dernière a prouvé énormément de choses derrière et a fourni beaucoup de joueurs à l'équipe de France. J'espère que cette génération aura la même destinée, c'est tout ce que je lui souhaite parce que tous les joueurs sont supers, ils ne pensent qu'au même objectif. Ils sont bien dans la vie, personne ne triche. Donc on a envie d'aller le plus loin possible."
- Votre équipe a-t-elle conscience de pouvoir marquer l'histoire et de redorer ainsi le blason du football français au moment les Bleus sont dans le creux de la vague et qu'est-ce que cela représente pour vous à titre personnel ?
PM : "On sent beaucoup d'engouement autour de cette équipe. On reçoit beaucoup de messages de sympathie, ce qui veut dire que le public est derrière nous et croit en cette génération. On a envie de passer ce tour pour marquer les esprits mais il y a d'abord le match du Ghana avant d'aller tout là-haut. Personnellement, pour l'instant, je n'ai rien fait, on n'est qu'en demi-finale. Je me concentre sur cette demi-finale. Les joueurs sont très mobilisés. Ils savent très bien ce que représente le maillot de l'équipe de France. Mais on ne parle pas encore de ce qui se passera après. On ne parle que du Ghana, et seulement du Ghana."
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