Qualifications Euro 2020 : 13, le naufrage turc, Giroud, Coman, retour sur le parcours des Bleus
Le chiffre : 13
Pour la génération qui n’a pas connu le sacre de 1998, ne pas voir l’équipe de France en phase finale d’une grande compétition internationale n’a pas de sens. Logique, car en terminant à la première place de leur groupe, les Bleus participeront à leur 13e grand tournoi de rang. La dernière absence de la France remonte bientôt à plus de 15 ans, avec une défaite restée dans les mémoires face à la Bulgarie et un Mondial 1994 regardé depuis le canapé.
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Le match : à Konya, les Bleus ont sombré
Les Bleus se sont qualifiés, les Bleus ont terminé premiers… Mais paradoxalement, restera de cette campagne de qualification une défaite à 3500 kilomètres de Paris, à l’extrémité occidentale de l’Asie. C’est là-bas, à Konya, que les Bleus ont livré probablement l’un des plus mauvais matches de l’ère Deschamps. Dans l’enfer turc, face à un public hostile comme rarement, la France a sombré. Pas de jeu ni idée, aucune d’agressivité, quatre tirs pour aucun cadré et deux erreurs parfaitement exploités par les attaquants turcs pour une défaite logique 2-0… Les Bleus ont pris une énorme claque en Turquie et ont pendant un temps fragilisé leur destin européen.
Le joueur : Olivier Giroud, toujours décisif
211 minutes, c’est le temps de jeu famélique d’Olivier Giroud cette saison. De quoi faire renaître à chaque trêve internationale le débat sur le statut de titulaire de l’attaquant tricolore sous le maillot des Bleus. Le débat n’a pas lieu d’exister pour Didier Deschamps, et Olivier Giroud continue de se montrer décisif, comme souvent. Il avait commencé par deux buts face à la Moldavie puis l’Islande, ses 34e et 35e buts en EDF pour dépasser David Trezeguet et devenir seul troisième meilleur buteur de l’histoire des Bleus.
Il en compte aujourd’hui 39, dont trois pions décisifs lors des matches cruciaux (dont deux penalties face à l’Islande et la Moldavie) pour rapporter sept points à la France et lui permettre de basculer en tête du groupe C. Des pénos, des débats mais Olivier Giroud continue de se montrer indispensable et indéboulonnable dans le schéma de Deschamps. Indéboulonnable, au moins jusqu'à l'Euro.
Le retour : Kingsley Coman frappe à la porte
Il était l’un des hommes forts du groupe de Didier Deschamps avant l’Euro 2016. Puis il a progressivement disparu au fil des blessures qui ont jalonné son début de carrière à Turin et à Munich. De retour en grâce, Kingsley Coman a logiquement retrouvé les Bleus et s’impose aujourd’hui comme le seul homme, avec Clément Lenglet, à même de faire bouger la hiérarchie chez le onze sacré à Moscou il y a un an et demi.
Des jambes de feu pour un doublé face à l’Albanie en septembre dernier, un nouveau but trois jours plus tard face à Andorre, de la folie et de la bonne volonté à chacune de ses apparitions : Coman a tout fait et bien fait pour séduire DD. Capable de faire la différence sur un dribble, d’attaquer la profondeur et de fixer, il a un profil similaire à celui de Kylian Mbappé, sauf que là où le Parisien rechigne toujours à défendre, Coman ajoute lui une rigueur défensive qui a tout pour plaire à Deschamps. Et offrir une solution plus que crédible lorsque le sélectionneur voudra aligner un profil plus offensif que Blaise Matuidi l'aile gauche de son 4-2-3-1.
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