Sagna « très ému » de revenir en Bleu
« Je suis très ému, a-t-il lâché. J’ai vécu une année difficile, et je suis là aujourd’hui. Je suis passé il est vrai par pas mal d’épreuves », a ajouté le joueur de 29 ans. « Lors des précédentes sélections, je savais que ce n’était pas le moment. Il me fallait encore un peu de temps et j’ai beaucoup travaillé pour retrouver mon meilleur niveau. Avoir une plaque métallique, c’est quand même différent », a-t-il précisé.
Mais ce retrait des terrains lui a aussi permis de prendre un peu de recul sur cette équipe de France. « Par rapport à l’équipe de France que j’ai quittée, il y a une nette progression. Il y a des valeurs, de nouveaux visages. (…) Après l’Euro, il a fallu que l’équipe de France se remette en question, notamment par rapport au public. L’équipe a fait ce qu’il fallait faire pour leur redonner confiance en nous », a affirmé le natif de Sens.
"La guerre on la fait aux autres, pas entre nous"
Mais son absence a inéluctablement permis à d’autres joueurs de se faire une place en Bleu. La concurrence avec Mathieu Debuchy est aujourd’hui avéré, mais Sagna reste pragmatique sur la situation. « Mathieu, c’est quelqu’un que j’ai croisé en Espoirs. Il mérite totalement de jouer en Bleu aujourd’hui », explique-t-il tout en précisant qu’il a suivi ses performances.
« Je le répète, mais c’est un honneur de porter le maillot de l’équipe de France. La guerre, on la fait aux autres, pas entre nous », a-t-il lancé. Conscient que ce match amical est également très attendu, l’ancien auxerrois estime qu’il s’agit bien « d’ un match à enjeu, car c’est une grande équipe. Séville 1982 ? Il me semble qu’il y a eu un choc entre le gardien allemand, et l’attaquant français, Battiston. Mais je n’étais pas né ! », a-t-il rappelé. Il a en effet vu le jour quelques mois plus tard, en février 1983…
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