Une revanche pour jouer la finale
La France s'est facilement débarrassée du petit poucet Ouzbek en quarts de finale grâce à une écrasante victoire 4-0. Une véritable démonstration qui nous fait penser que l'histoire est peut-être en marche. Cela ne fait plus de doute, la France est le favori pour le titre suprême, elle ne peut plus se cacher. "Notre objectif est d’aller le plus loin possible. Tout le monde a envie de gagner la Coupe du monde. Mais on veut d’abord aller en finale", résume Bahebeck. Pour cela, il faudra d'abord passer l'obstacle ghanéen. Les hommes de Sellas Tetteh sont venus à bout du Chili, 4-3 après prolongations, dans un match épique. Les deux équipes s'étaient même affrontés lors du premier match. "Il ne faut pas oublier que cela avait été difficile. Dans les autres matches, le Ghana a montré des ressources mentales exceptionnelles. C'est une équipe à prendre avec beaucoup de respect et de sérieux, une formation excellente et surprenante. On ne fera aucune référence au premier match puisqu'il n'y a aucune comparaison entre ce match de 1er tour et une demi-finale de Coupe du monde. Cette équipe est très dangereuse avec une force collective qu'il ne faut pas négliger", déclare Mankowski visiblement méfiant à la veille de ces retrouvailles.
Vainqueur de cette même compétition en 2009, le Ghana se plaît bien dans ce rôle d'outsider qui lui va si bien jusqu'à maintenant. "Nous aurions tort de nous croire à nouveau capables de renverser la vapeur. Nous avons épuisé nos jokers. Il faut à tout prix empêcher nos adversaires de prendre l'avantage. Nous avons les moyens de gagner le tournoi, pour peu que nous soyons solides en défense", analyse l'attaquant des Black Stars, Ebezener Assifuah.
Tous les voyants sont au vert
La statistique qui pourrait peser dans la balance, c'est celle du nombre de buts encaissés entre les deux nations : cinq pour la France et dix pour le Ghana. Surtout que la paire de défenseurs centraux Anaba-Ashia sera absente côté africain. C'est l'occasion rêvée pour Yaya Sanogo de briller à nouveau. Récemment transféré à Arsenal, l'attaquant des Bleuets a déjà inscrit quatre buts dans la compétition. Seule l'Espagne à échappé à son redoutable sens du but. Les chances de qualification de la France passeront indubitablement par lui. Il ne faut pas non plus oublier la paire de milieux relayeurs Pogba-Kondogbia. Ce dernier, qui évolue au FC Séville, a déjà inscrit deux réalisations et réalisé deux passes décisives. "Dans les matches de poule, on n'avait pas retrouvé notre jeu, notre football. Maintenant, si tu perds, tu sors directement et on est donc dix fois plus concentrés, avec encore plus de détermination et de volonté", déclare Paul Pogba qui résume assez bien le parcours des Français. Pour couronner le tout, l'Espagne ne pourra pas venir gâcher la fête après son élimination contre l'Uruguay au tour précédent. Une aubaine pour nos Espoirs.
"D'abord le Ghana avant d'aller tout là-haut"
Pour atteindre la finale du samedi 13 juillet à Istanbul, Pierre Mankowski, le sélectionneur, devrait reconduire la même équipe, impressionnante face à l'Ouzbékistan. Aréola débutera dans les cages et sa défense sera composée de Foulquier, Zouma, Umtiti et Digne. Devant la paire de récupérateurs Pogba-Kondogbia, Thauvin, Veretout et Bahebeck animeront le secteur offensif des Bleuets. Sanogo évoluera seul en pointe dans ce 4-5-1 habituel. Malgré ce nouveau statut de grand favori, il n'y a pas de place pour la complaisance. "C'est une équipe capable de tout", déclare Samuel Umtiti à propos des Ghanéens. On l'a vu durant la compétition, ils ont renversé des situations. Il faudra rester concentrés et attentifs derrière." "Depuis le début, on a dit qu'on voulait aller en finale et l'emporter", conclut-il. Tous les Espoirs sont permis.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.