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Euro 2016 : rien n'a été simple pour la Seleçao

Après un mois d'Euro, le Portugal sort vainqueur en battant la France 1 à 0. La Seleçao a décroché dimanche soir son premier titre européen, mais la compétition est loin d'avoir été simple pour elle.
Article rédigé par Jérôme Val
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le Portugal, vainqueur de l'Euro 2016  © Reuters/ Christian Hartmann)

Les Bleus ont raté la dernière marche hier soir au stade de France : ils ont été battus en finale de l'Euro de football, 1 à 0, par le Portugal avec un but inscrit dans la prolongation. La France manque ainsi l'occasion d'une troisième couronne européenne (après 1984 et 2000). Pour le Portugal en revanche, c'est le premier sacre, et rien n'a été simple pour les joueurs de la Seleçao .

Pour les Portugais, tout a failli s'écrouler à la 25e minute quand Cristiano Ronaldo, son guide, son phare, est sorti sur blessure. Difficile de faire plus mauvaise entame pour une équipe qui misait beaucoup sur sa star, comme le raconte le défenseur et homme du match, Pepe : "C’est compliqué de perdre notre meilleur joueur, celui en qui on a placé toute notre confiance. Il fallait remporter ce match pour lui. A la mi-temps, le sélectionneur nous a surpris, il a changé notre plan de jeu et on s’est battu tous ensemble ." 

"Nous avons un peuple merveilleux et il fallait être à la hauteur" - Fernando Santos, sélectionneur du Portugal. 

Le Portugal est une équipe de paradoxes : dans cet Euro, elle avait fini troisième de sa poule, elle n'a gagné qu'une seule fois dans le temps règlementaire et n'a mené que 73 minutes sur les 720 minutes jouées. Et pourtant, la voilà championne grâce à un but marqué à la 110ème minute. Ce premier trophée et une immense fierté pour le sélectionneur Fernando Santos. "C’est un jour spécial pour le peuple portugais , assure-t-il. Parfois on ne croit pas assez en nous-même, je l’ai dit aux joueurs : il fallait croire en nous. Nous avons un peuple merveilleux et il fallait être à la hauteur."

Le Portugal a maintenant un gros appétit et Fernando Santos a prévenu : les regards sont tournés vers la Coupe du Monde dans 2 ans, pour un doublé comme l'a fait l'Espagne en 2008 et 2010.

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