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A la mi-temps contre l'Irlande, les Bleus se sont remobilisés sans "aboyer"

Mal en point à la pause, les Bleus ont su trouver les mots pour remporter leur huitième de finale. Plusieurs joueurs ont évoqué la causerie dans les vestiaires.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Antoine Griezmann et Blaise Matuidi lors du huitième de finale contre l'Irlande, dimanche 26 juin 2016 à Lyon. (ALAIN GROSCLAUDE / AFP)

"On est nuls". Sur le chemin des vestiaires, Hugo Lloris est un peu dépité, selon Le Parisien. Comment remobiliser des Bleus à la rue, menés chez eux par l'Irlande à la mi-temps ? "Je peux monter le ton, mais je ne vais pas vous dire ce qu'il s'est dit [dans les vestiaires], a éludé Didier Deschamps, dimanche 26 juin, en conférence de presse. Une ferme discussion a eu lieu, de l'aveu même du sélectionneur. "Il y avait besoin de calme, de ne pas s'énerver, mais aussi de secouer le cocotier. Des joueurs ont parlé – pas que des joueurs qui étaient sur le terrain, mais aussi des joueurs sur le banc". Mais qui ? Christophe Jallet et Patrice Evra auraient notamment pris la parole, selon Le Parisien.

"Il ne s'agissait pas non plus que d'aboyer"

"A la mi-temps, on a beaucoup parlé. On a dit qu’on ne devait pas rentrer dans leur jeu, et jouer notre football. C’était : 'les gars, arrêtez de déconner, soyons sérieux dès le début'", a indiqué Patrice Evra, au micro de TF1. Pour autant, les murs n'ont pas tremblé. "Il ne s’agissait pas non plus que d’aboyer à la mi-temps, pour revenir sur le terrain et faire n’importe quoi", a-t-il ajouté, dans un entretien à Metronews. En cas de mauvais temps, hurler contre les joueurs n'est pas toujours la meilleure option, car cela risque de perturber les automatismes.

"Il y avait de l'ambiance. On a appuyé sur le fait qu'on était en France", a précisé Adil Rami. "On s’est dit les choses, ce qu’il fallait faire", ajoute le capitaine Hugo Lloris, cité par L'Equipe. C’est comme ça que ça fonctionne et c’est très bien". Le gardien avait bien besoin de réconfort à la mi-temps. "En plus de trouver les mots, [Didier Deschamps] a fait le changement tactique qui a changé le match", a précisé André-Pierre Gignac, sans détailler le discours du sélectionneur. En deuxième période, en effet, les Bleus ont troqué le 4-3-3 pour le 4-2-3-1, avec le succès que l'on connaît. En quart de finale, espérons une mi-temps plus sereine.

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