Faire venir les femmes des joueurs en tribune coûte 15 000 euros par match à la FFF
La fédération de football offre des places en tribune aux joueurs, mais prend aussi en charge l'hébergement et les déplacements des proches pour qu'ils assistent aux rencontres.
Présents dans les tribunes depuis le début de l'Euro 2016, les femmes et les enfants des joueurs de l'équipe de France sont l'objet de toutes les attentions des photographes et caméramans, et ce sera encore le cas, dimanche 19 juin, pour la rencontre face à la Suisse. Une présence très positive pour l'image des Bleus - qui n'a pas été attendri par la réaction du fils de Dimitri Payet après le but de son père ? -, et la Fédération française de football l'a bien compris : c'est elle qui prend tout en charge, explique le Parisien, dimanche.
10 places en tribunes attribuées à chaque joueur
Les femmes et les enfants des joueurs sont hébergées les soirs de match aux frais de la FFF, qui leur fournit également des billets de train ou d'avion. Un dispositif qui coûte, selon le journal, 15 000 euros par match à la fédération. S'ajoutent à cela les places gratuites : chaque joueur en a dix par rencontre, qu'il distribue à qui il le souhaite. Des places particulièrement bien situées, juste derrière les bancs de touche, ce qui permet aux joueurs de trouver leurs proches du regard.
Pour le match d'ouverture France-Roumanie, un seul billet dans cette partie du stade valait 595 euros. En supposant que la FFF en ait bien réservé dix par joueur, c'est donc 136 850 euros de billets qui ont été distribués aux Bleus rien que pour le match d'ouverture (33 350 euros pour France-Suisse, où les places sont meilleur marché).
Mais la venue des femmes et enfants de joueurs ne sert pas juste à occuper les médias. La fédération permet aux joueurs de retrouver leurs proches à certains moments du tournoi. Ceux-ci resteront avec l'équipe après le match contre la Suisse, et ne partiront que lundi midi de l'hôtel des Bleus.
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