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Le Portugal se qualifie pour la finale de l'Euro après sa victoire contre le pays de Galles (2-0)

Le Portugal rencontrera en finale, dimanche, le vainqueur du match France - Allemagne. 

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Cristiano Ronaldo célèbre son but en demi-finale de l'Euro, à Lyon, mercredi 6 juillet 2016.  (FRANCISCO LEONG / AFP)

Ronaldo et Nani ont offert la finale aux Portugais. La Seleção s'est imposée 2-0, mercredi 6 juillet, face au pays de Galles, en demi-finale de l'Euro 2016, à Lyon. Très critiqués tout au long du tournoi, les Portugais ont eu raison des surprenants Gallois. C'est la deuxième fois que l'équipe du Portugal arrive en finale de l'Euro. En 2004, elle s'était finalement inclinée à domicile face à la Grèce. Dimanche, Ronaldo et ses coéquipiers rencontreront en finale le vainqueur du match France - Allemagne. Que retenir de cette rencontre ? 

Un Portugal en mode diesel

Le Portugal a été (à juste titre) critiqué sur la pauvreté de son jeu. Et la rencontre face aux Gallois ne fera pas taire toutes les critiques. En première période, les deux équipes ont semblé tétanisées par l'enjeu, sans oser se découvrir. Grâce au talent de ses attaquants Nani et Ronaldo, le Portugal a fait le break dès le début de la seconde période. Ce qui lui permet de remporter son premier match de l'Euro dans le temps réglementaire.

Un but... islandais qui a tout changé

Le Portugal a eu toutes les peines du monde à s'extraire d'un groupe facile (avec l'Autriche, l'Islande et la Hongrie). C'est un but islandais, marqué à la 92e minute du match Islande-Autriche (2-1) qui a tout changé : les Portugais, qui tenaient en échec la Hongrie (3-3) ont rétrogradé à la troisième place de leur groupe. Ce qui leur a paradoxalement permis de basculer dans la partie de tableau la plus facile

Le Portugal face à une occasion historique

La génération dorée du Portugal, celle des Figo ou Rui Costa, a pris sa retraite depuis longtemps et une collection de places d'honneur dans les grands tournois. Ce Portugal cru 2016, bâti solide par le coach Fernando Santos, toujours invaincu en compétition avec la sélection, peut rêver à un premier succès. Sa solide défense, qui récupèrera peut-être son meilleur élément, Pepe, blessé, peut lui permettre de résister aux meilleures attaque du tournoi. Ce pays de Galles-là, privé de sa rampe de lancement Aaron Ramsey, suspendu, ne l'a jamais déstabilisé. Gareth Bale semblait bien seul sur le front de la deuxième meilleure attaque du tournoi. 

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