Les vétérans, les joueurs de L1, les André... Sept équipes types de l'Euro que vous n'aviez pas vu venir
Oubliez le onze des plus gros salaires ou des plus gros caractères, on a trouvé bien mieux.
Les 552 joueurs sont entrés en action (pas tous en même temps) depuis vendredi 10 juin, et les fans de foot auront vite en tête leur onze des meilleurs joueurs de cet Euro 2016. Mais avec les effectifs des 24 nations en lice, on peut aussi s'amuser à créer des formations inattendues. Ou imaginer ce qui aurait pu arriver si certains joueurs n'avaient pas été absents. Voici nos sept meilleures idées.
Le onze qui va passer l'été à l'infirmerie
Ils ne seront pas en France car leur corps a lâché : voici les blessés les plus prestigieux de l'Euro. Mention spéciale à Marco Verratti, le petit prodige du PSG, qui aurait illuminé la compétition de sa classe et sans qui l'Italie paraît bien moins forte. La défense, elle, aurait aussi bien pu être 100% française tant les Bleus n'ont pas été épargnés par les forfaits.
Le petit plus méthodologique. On n'a pas pris Yoann Gourcuff ni Abou Diaby, trop facile.
Le onze que le videur n'a pas voulu laisser entrer
Eux n'ont pas de problèmes de santé, et ils n'auraient sans doute pas fait tache sur le terrain, mais leurs sélectionneurs ont quand même décidé de les laisser à la maison.
Le petit plus méthodologique. Mamadou Sakho et Karim Benzema ne sont pas les seuls à être absents pour des raisons extra-sportives : l'ancien Lyonnais Dejan Lovren restera à la maison à cause d'un clash avec le sélectionneur croate.
Le onze calibré pour finir 5e de Ligue 1
Au total, 22 joueurs de la première division française participeront à l'Euro, dont les onze membres de cette équipe qui, il faut bien le dire, ne fait pas vraiment rêver. La Ligue 1 est le 8e championnat le plus représenté dans la compétition, derrière le championnat turc... et la deuxième division anglaise. Pourtant, pas besoin d'être une star de L1 pour disputer l'Euro : demandez au défenseur suisse de Toulouse François Moubandje.
Le petit plus méthodologique. Avec deux Suisses, deux Albanais, quatre Portugais et un Islandais, notre onze de Ligue 1 fait la part belle aux outsiders. On aurait pu leur préférer des stars, comme le Suédois du PSG Zlatan Ibrahimovic ou le Belge de Marseille Michy Batshuayi. Mais le premier a déjà quitté la France, et le second ne devrait plus y rester longtemps.
Le onze plombé par ses compatriotes
Si ces onze joueurs jouaient ensemble, ils auraient sans doute franchi la barre des qualifications. Oui mais voilà, ils appartiennent tous à des nations qui ont complètement raté leurs éliminatoires, comme les Pays-Bas, ou à des nains du foot européen, comme l'Arménie. La prochaine fois, peut-être arriveront ils à porter leur équipe vers la qualification, tel le Gallois Gareth Bale, un habitué de ce genre de listes, qui disputera cet été son premier grand tournoi en sélection.
Le petit plus méthodologique. Merci aux Danois et aux Néerlandais de s'être pris les pieds dans le tapis : avec respectivement trois et deux représentants, ils nous ont bien aidés à remplir ce onze. Il faut dire qu'avec la réforme de l'Euro, et le passage de 16 à 24 équipes, il est presque devenu difficile de ne pas se qualifier.
Le onze des Adil Rami
Combien, parmi les supporters des Bleus, avaient oublié Adil Rami ? Pour remplacer Raphaël Varane après sa blessure, Didier Deschamps est allé chercher un défenseur un temps indiscutable en sélection, avant de totalement disparaître il y a trois ans. Il n'est pas le seul dans ce cas. Tous ont été sélectionnés régulièrement en équipe de France à une époque pas si lointaine, et certains ont disputé ou failli disputer des grandes compétitions.
Le petit plus méthodologique. Ce onze aurait pu être une liste de 23 joueurs tant les oubliés de l'équipe de France sont nombreux. Souvenons-nous d'un temps où l'on comptait sur Loïc Rémy pour faire la différence en fin de match, et où Etienne Capoue, Maxime Gonalons et Mathieu Flamini ont tenté de s'imposer au poste de milieu défensif.
Le onze qui aurait déjà pu jouer en France pour le Mondial 1998
En 1998, le gardien Hongrois Gábor Király avait 22 ans, et venait de fêter sa première sélection : si la Hongrie s'était qualifiée, il aurait très bien pu se rendre en France à l'époque. Aujourd'hui, Gábor Király est le doyen de l'Euro. Mais il n'est pas le seul dans ce cas.
Le petit plus méthodologique. Sans surprise, les gardiens trustent la liste des joueurs les plus vieux de l'Euro. Cinq des six plus vieux, plus de 38 ans, jouent dans les buts, dont un certain Gianluigi Buffon.
Le onze des André, le prénom star de l'Euro (oui, oui !)
Nous sommes bien en 2016, et pourtant, le prénom le plus populaire chez les joueurs de l'Euro est André. Et il est internationalement répandu : il n'y a qu'un Français dans ce onze, contre deux Allemands, un Croate, un Ukrainien, un Espagnol, un Portugais, un Gallois, un Suédois, un Italien et un Roumain. Et presque autant de variantes locales de ce prénom indémodable, de Andriy à Marc-André.
Le petit plus méthodologique. Si les André l'emportent, au point qu'il a fallu laisser quelques gardiens sur le banc, on aurait presque pu faire un onze des John, Juan et Joao, ou des Thomas et Tomasz.
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