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Faut-il maintenir ou supprimer les fan-zones ?

A dix jours du coup d'envoi de l'Euro de football, le débat reste ouvert. Il en sera question mercredi après-midi au cours d'une des rencontres régulières entre Manuel Valls et les chefs de groupes parlementaires sur la menace terroriste. Le gouvernement semble vouloir se laisser des marges de manœuvre.
Article rédigé par Laurent Doulsan
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Installation de la fan-zone sur les plages du Prado à Marseille, pour l'Euro 2016 de football © Maxppp)

Officiellement, la doctrine de l'éxécutif sur les fan-zones n'a pas changé. Elles seront maintenues, sauf "évènement ou menace particulière". Mais Matignon ne s'interdit pas d'en supprimer certaines, si le cumul Euro de football/ menace terroriste/ conflits sociaux devient trop compliqué à gérer pour les forces de l'ordre.

Jouer sur les horaires d'ouverture

C'est le ministère de l'Intérieur, en relation avec les villes hôtes, qui devra arbitrer dans les jours qui viennent. Les éventuelles décisions seront prises au cas par cas. Pour l'instant, les services de Bernard Cazeneuve envisagent juste de jouer sur les horaires d'ouverture des fan-zones, en évitant d'y accueillir du public quand il ne s'y passe rien.

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Dix fan-zones doivent être installées pour permettre à ceux qui ne vont pas au stade de suivre les matchs de l'Euro sur écrans géants. Elles doivent être implantées dans les diex villes hôtes qui accueillent les 51 rencontres de la compétition. La sécurité à l'intérieur de ces espaces doit être confiée à des sociétés privées. Mais la surveillance des abords des fan-zones mobilisera aussi les forces de l'ordre traditionnelles.

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