Football : le président du FC Barcelone également inculpé dans le scandale arbitral qui secoue l'Espagne

Un nouveau grand nom de la ligue de football espagnole vient de tomber mercredi 18 octobre dans la longue liste des accusés de l'affaire de corruption arbitrale. Le FC Barcelone et ses ex-présidents Josep Maria Bartomeu et Sandro Rosell avaient déjà été inculpés, tout comme José Maria Enriquez Negreira, l'ex-haut responsable de l'arbitrage espagnol, et son fils.

Cette affaire dure depuis le printemps 2022, époque à laquelle une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet espagnol afin de vérifier le motif et le cadre de versements d'argent à une entreprise appartenant à Enriquez Negreira. Les faits mis en cause remontent à la période entre 2001 et 2018, durant laquelle Joan Laporta, l'actuel président, était à la tête du club de 2003 à 2010.

Si les faits auraient pu faire l'objet d'une prescription, le juge chargé de l'enquête explique que ce n'est pas envisageable compte tenu de la gravité des accusations : le club catalan a versé au total plus de 7,3 millions d'euros à M. Negreira entre 2001 et 2018, via l'entreprise appartenant à l'ancien arbitre. Si la corruption est avérée, les protagonistes encourent une peine de six mois à quatre ans de prison. Le scandale Negreira empoisonne depuis des mois la vie du Barça, qui nie toute irrégularité. Cependant, une perquisition au siège du Comité technique des arbitres (CTA), la direction de l'arbitrage espagnol, en septembre dernier avait permis à l'enquête de prendre une nouvelle dimension.