Foot : Paris reprend les commandes de la Ligue 1
Le PSG, vainqueur de Bordeaux (1-0) profite de la contre-performance de Lyon, accroché par Evian (0-0).
Le classement de la 21e journée de Ligue 1, qui se dispute les 19, 20 et 21 janvier, résumé en deux phrases pour chaque club.
1- PSG 39 (vainqueur de Bordeaux 1-0). Une victoire de champion. Peu d'occasions, peu d'envie, peu d'énergie, mais trois points qui font du bien au classement.
2- Lyon 42 points (tenu en échec par Evian 0-0). Comment résumer un match aussi insipide ? Tentative de Rémi Garde, l'entraîneur lyonnais : "On ne peut pas dire que nous faisons un début d'année exceptionnel. Déjà la semaine dernière, nous avons eu une victoire un peu heureuse. Ce nul reflète la physionomie du match avec trop peu d'occasions pour avoir la possibilité de l'emporter."
3- Marseille 41 (vainqueur de Montpellier 3-2). Quand Marseille ouvre le score, Marseille gagne. Même dans un match où l'OM a longtemps été mené à domicile, et n'a dû son salut qu'à un but chanceux de Gignac à la dernière seconde. "Le foot, ce n'est pas toujours cartésien", conclut justement l'entraîneur olympien Elie Baup.
4- Nice 35 (vainqueur à Lille 2-0). L'entraîneur niçois Claude Puel cache son jeu : "Le Top 5? On n'a pas cette perspective-là parce que ce serait déjà se disperser. Ce n'est pas pour nous." On en reparle dans 10 journées ?
5- Rennes 35 (vainqueur de Bastia 2-0). Rennes n'a pas très bien joué, mais Rennes a gagné. La conclusion d'une belle semaine pour les Bretons, qualifiés en finale de la Coupe de la Ligue. Satisfecit de l'entraîneur Frédéric Antonetti : "les garçons sont en train de montrer qu'ils commencent à répondre présent à chaque match."
5- Lorient 34 (vainqueur de Troyes 3-2). On peut être 6e de Ligue 1 en ayant la 16e défense. Que répondent à ça ceux qui trouvent le championnat trop frileux ?
6- Bordeaux 32 (battu par le PSG 1-0). Bordeaux a effectué près de 30 centres lors de la partie. Mais aucun attaquant bordelais n'avait le jeu de tête pour les exploiter...
8- Saint-Etienne 31 (vainqueur à Brest 1-0). Les Verts avaient toujours beaucoup de difficulté les matchs suivant un match de Coupe. Ce qui est ennuyeux quand on est la dernière formation encore en lice dans les trois compétitions nationales. Mais ça, c'était avant. Le but de Brandao à Brest a fait mentir les statistiques.
9- Toulouse 30 (vainqueur de Nancy 2-1). Mine de rien, Toulouse réintègre la première moitié du classement, ce qui ne lui était plus arrivé depuis sont terrible trou d'air du mois de novembre et décembre. Et ce malgré l'absence de sa défense centrale Zebina-Abdennour, sans qui il avait accumulé des résultats catastrophiques. Allez comprendre...
10-Lille 30 (battu par Nice à domicile 0-2). C'est la deuxième défaite de Lille dans son nouveau stade, après celle face au PSG en septembre, et c'est clairement la plus inquiétante. Cette défaite à domicile face à une équipe qui vise la qualification européenne est révélatrice des faiblesses de l'équipe. Le milieu de terrain Benoît Pedretti ne se cache pas : "On n'arrive pas à battre les équipes qui sont devant nous. Automatiquement, on n'avance pas. Il ne faut pas aller chercher plus loin. On a été moins bon que Nice. On reste dans cette partie du classement qui est très moyenne". Les supporters, qui ont sifflé l'équipe en fin de match, ont chanté : "Michel Seydoux [le président du club], qu'est-ce que tu as fait des sous?"
11- Valenciennes 30 (auteur d'un bon nul à Ajaccio 1-1). Ce match nul, c'était écrit. VA n'a jamais réussi à garder sa cage inviolée en 19 déplacements en Corse. Déjà qu'en déplacement tout court, Valenciennes n'est pas imperméable...
12- Montpellier 29 (battu par Marseille 2-3). Comme après chaque défaite, le volcanique entraîneur de Montpellier a poussé un coup de gueule : "On a joué comme des juniors, cette équipe de Marseille était incapable de marquer sans notre aide, il a fallu qu'on les aide énormément. On fait des choses intéressantes, mais on a perdu trop de ballons, je ne sais pas ce qu'on a voulu faire, marquer deux, trois ou quatre buts de plus... A la fin on l'a dans le cul."
13- Bastia 25 (battu par Rennes 0-2). Commentaire peu amène du technicien corse Frédéric Hantz : "Le moins mauvais a gagné." Les Corses, qui recevaient les Bretons à Gueugnon, pour cause de suspension du stade Furiani, n'ont pas été aidés par un public clairsemé et le froid glacial : "c'était un match de science-fiction", a encore pesté Hantz.
14- Brest 24 (battu par Saint-Etienne 0-1). Les Bretons n'ont plus empoché le moindre point à domicile depuis qu'ils ne perdent plus à l'extérieur (deux nuls suivis de deux victoires). Allez comprendre...
15- Sochaux 22 (vainqueur de Reims 1-0). Une victoire obtenue... grâce à un but marqué de la main par Loïc Poujol. "Je m'attendais à ce que l'arbitre siffle", a reconnu le joueur doubiste sur Canal +.
16- Ajaccio 21 (tenu en échec par Valenciennes 1-1). L'ACA est la plus mauvaise attaque à domicile de Ligue 1 avec 8 petits buts. Paradoxal quand on sait qu'ils ont marqué 14 buts en déplacement, pour un résultat comptable pratiquement équivalent. Albert Emon, le coach corse, est philosophe : "La physionomie du match peut laisser des regrets mais nous sommes sur la bonne voie."
17-Evian 20 (auteur d'un bon nul à Lyon 0-0). L'entraîneur Pascal Dupraz ne saute pas au plafond : "Le match parfait est un match gagné."
18- Reims 19 (battu à Sochaux 1-0). On ne va pas rabâcher le chiffre qui fait mal des 13 matchs sans victoire des Rémois. Non, on a pire : Reims n'a plus gagné en déplacement en première division depuis près de 13 000 jours, à Sochaux le 25 avril 1978.
19- Troyes 13 (battu 2-3 à Lorient) Le président troyen déclarait dans L'Equipe samedi 19 janvier : "il faut qu'on gagne le championnat des plus mauvais, et on n'est pas tous seuls." Hélas, de plus en plus. Nancy et Troyes accusent un retard dramatique alors que le nombre de journées se réduit. Et ce malgré de nombreuses occasions et un jeu plaisant face à Lorient.
20- Nancy 12 (battu par Toulouse 1-2). L'entraîneur Patrick Gabriel, ancien directeur du centre de formation, se sent sur la composition de l'équipe. Avec cinq nouveaux joueurs, tous juvéniles, le jeu lorrain s'est amélioré, mais pas les résultats. Nancy reste sur 20 matchs sans victoire. "Les statistiques nous donnent en L2 à 98% mais il faut garder la tête haute, veut croire l'entraîneur lorrain. Je ne veux pas que mes joueurs perdent l'envie, même si nous avons de moins en moins d'espoir."
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