Foot : la Fifa envisage des mesures anticorruption sur fond de scandale
"Où est ma sécurité ? " C'est un Sepp Blatter quelque peu déboussolé qui ouvre la conférence de presse de la Fifa lundi. Un humoriste britannique s'est glissé dans l'assistance et a aspergé le président démissionnaire d'une pluie de faux dollars pour protester contre la corruption qui gangrène l'institution et le scandale qui a éclaté aux Etats-Unis.
Congrès extraordinaire ---------------------- Après un léger retard dû au fait que Sepp Blatter a finalement retrouvé sa sécurité, ce qui s'est traduit par l'évacuation de l'humoriste, la conférence a repris son cours, à la satisfaction du président qui a trouvé l'irruption "*pas acceptable* ", prévenant qu'il était ici "*pour parler football* ". Il a donc pu commencer par évoquer[ l'élection de son successeur, qui aura lieu le 26 février](http://www.franceinfo.fr/sports/football/article/fifa-l-election-du-successeur-de-blatter-aura-lieu-le-26-fevrier-707251), à Zurich, lors d'un congrès extraordinaire. > "Bonne chance à tous les candidats, y compris à Michel Platini" Les candidats devront se faire connaître quatre mois avant le scrutin, c'est à dire le 26 octobre dernier délai et Sepp Blatter a souhaité "*bonne chance à tous les candidats, y compris à Michel Platini* ", actuel président de l'UEFA. Michel Platini n'est pas encore complètement décidé. Selon une source proche, il devrait décider sous 15 jours s'il est ou non candidat à la présidence de la Fifa. Sepp Blatter, âgé de 79 ans, a annoncé qu'il ne serai pas sur la liste, alors qu'il est lui-même pris dans les remous du [scandale de corruption planétaire qui a éclaté](http://www.franceinfo.fr/sports/sports/article/corruption-retour-sur-une-journee-noire-pour-le-football-685149) alors qu'il venait tout juste d'être élu pour son cinquième mandat. Quatre jours plus tard, le 2 juin, le Suisse annonçait sa démission. Sepp Blatter a évoqué son avenir, expliquant qu'il allait revenir vers son métier de journaliste, Mesures anticorruption ---------------------- Le président démissionnaire a par ailleurs évoqué les pistes de réformes qu'il souhaitait mettre en oeuvre lors du congrès extraordinaire pour lutter contre la corruption. Ironie de l'histoire, ces mesures mettraient à l'index une partie de son propre parcours, à commencer par la limitation du nombre de mandats des dirigeants. Lui-même allait entamer son 5ème mandat depuis 1998. Il a aussi appelé de ses voeux un meilleur contrôle des membres du Comité exécutif, avec notamment la publication de leurs rémunérations. Un groupe de travail de 11 personnes a été composé pour définir la liste des réformes.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.