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Foot : la ministre des Sports insiste sur "la possibilité d'interrompre les matchs" en cas de chants homophobes

Roxana Maracineanu avait rouvert le débat fin mars, en jugeant "inadmissibles" les chants homophobes entendus lors du dernier "clasico" PSG-OM au Parc des Princes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La ministre des Sports Roxana Maracineanu à l'Elysée, le 20 février 2019. (LUDOVIC MARIN / AFP)

La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a rappelé, mercredi 17 avril, que les arbitres avaient la "possibilité d'interrompre les matchs" en cas d'incidents homophobes dans les stades, au même titre que pour des actes racistes.

"Il y a une procédure d'arrêt des matchs au sein de la Ligue, dans laquelle par exemple l'homophobie n'est pas explicitement indiquée, donc il y a une action et une explication de texte à avoir avec les arbitres", a expliqué la ministre à la presse, à l'issue d'un rendez-vous avec le président de la Fédération française de football Noël Le Graët sur ce sujet.

Il y aura une intervention à Clairefontaine avec les arbitres, pour que je puisse discuter avec eux.

Roxana Maracineanu, ministre des Sports

à la presse

La ministre avait rouvert le débat fin mars, en jugeant "inadmissibles" les chants homophobes entendus lors du dernier clasico PSG-OM au Parc des Princes, où des supporters parisiens avaient assimilé les Marseillais à "des rats", des "pédés" ou des "enculés"."Elle n'a pas l'habitude de venir au stade, c'est vrai que dans les piscines (Maracineanu est une ancienne nageuse) on n'entend pas ce qu'il se dit", avait rétorqué Le Graët dans Le Figaro.

Vers des sanctions plus sévères

Tout en appelant à la "sensibilisation et l'éducation", la présidente de la Ligue de football Nathalie Boy de la Tour avait évoqué le "folklore" de ces chants, avant de regretter des propos "mal compris", sur les "habitudes de certains supporters".

Bien que "surprise" par ces premières déclarations, la ministre des Sports a expliqué que la réunion avec Noël Le Gräet avait permis "d'acter le fait qu'on était bien d'accord sur le fait qu'il faut être plus sévère dans la qualification des faits, dans les sanctions". Lundi, une enquête a été ouverte après des chants à caractère homophobe lors d'un match de Ligue 2 entre Lens et Valenciennes. 

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